Folie de karaoké

J’ai participé, le 30 janvier 2017, à la soirée karaoké de la 39e édition du Carnaval d’hiver de la FAÉCUM. Il s'agit de l'une des nombreuses épreuves chaudement disputées entre les divers programmes de l’Université de Montréal.

Le resto-bar la Maisonnée a été le théâtre de cette soirée très courue. Il y avait tellement de gens que les places assises se faisaient rares... Mais, l’abondance d’étudiants a énormément contribué à la festivité de l’atmosphère, car ceux qui ne voyaient pas les performances dansaient et chantaient.

Chaque programme devait former une équipe pour réaliser sur scène une chanson de son choix. À mon arrivée, j’ai été agréablement surprise de voir que certaines équipes s’étaient déguisées sous un même thème et avaient même préparé leur numéro au quart de tour. C’était le cas des membres de notre équipe de Comm, qui avait loué un local de danse du CEPSUM pour répéter leur chorégraphie. Leur préparation était tout indiquée pour une performance en or de la chanson Gimme Gimme Gimme d’ABBA : vêtements de l’ère disco en tissu lamé, maquillage éclatant et paillettes de la tête aux pieds.

J’ai été épatée par les chorégraphies élaborées et les performances passionnées des équipes. J’ai vraiment ressenti qu’elles prenaient plaisir à les réaliser, tout en maintenant un niveau de compétitivité très élevé.

L’équipe de Comm a interprété les lignes « Gimme gimme gimme a man after midnight » avec tant d’émotion et de conviction, que ses membres auraient presque pu réussir à faire apparaître par magie un homme venu tout droit du film Saturday Night Fever aux douze coups de minuit. Avant même qu’ils aient articulé les premières paroles de la chanson, la foule s’électrisait déjà pour leur chorégraphie d’introduction. Somme toute, chaque performance cultivait un humour différent et je n’aurais pas aimé être à la place d’un membre du jury!

L'équipe de Communication formée de Mathilde Jean-Dumazet, Bertrand Lamy, Violeta Alonso-Majagranzas, Zoe Aznavourian Maheu et Élizabeth Bergeron

L'équipe de Communication formée de Mathilde Jean-Dumazet, Bertrand Lamy, Violeta Alonso-Majagranzas, Zoe Aznavourian Maheu et Élizabeth Bergeron

De nombreux écrans faisant défiler les paroles des chansons étaient situés à travers la pièce. C’était génial de voir les gens présents chanter avec les équipes, tous programmes confondus. Malgré l’esprit de compétition qui animait les équipes, chanter tous en chœur nous unissait et les acclamations de la foule n’avaient aucun parti pris…

Lorsqu’est venu le temps d’annoncer les programmes finalistes, un des présentateurs a déclaré : « Ce programme commence par un C... Puis, un O... Et un M… ». Puisque notre équipe a su livrer une performance des plus réussies, nous avons crié de joie, croyant que notre programme avait réussi à se tailler une place en finale. C’est alors que le présentateur a crié « Compooool! » : c’était toute une fausse joie!

Finalement, c'est l’équipe du programme de pharmacie qui a remporté l’épreuve de karaoké. Notre équipe de Comm n’a pas réussi à se classer dans le top 5. Il ne faut pas voir ce classement comme une défaite, mais plutôt comme une motivation à livrer une performance encore plus époustouflante à la soirée karaoké de l’année prochaine. Ce qui crée aussi une autre raison pour toi de te joindre à nous afin d’encourager ta gang de Comm au carnaval d’hiver de 2018!

Malaise de société

Des fois, je vis un malaise et je ne suis pas la seule à le vivre. Des fois, c’est ensemble, collectivement, qu’on vit un malaise. Ces temps-ci, je dois dire que j’ai l’impression d’en vivre un peu trop souvent. Par exemple, avec l’élection de Donald Trump. Où s’en va le monde?

Mais, un sujet qui me touche encore plus particulièrement, c’est la culture du viol. On en a parlé, et reparlé, on en parle encore et j’espère qu’on va continuer à en parler. Parce que c’est important. Parce que c’est encore trop présent.

Culture du viol. C’est fort, ça choque.

 

Au Québec, on n’aime pas ça les problèmes, on n’aime pas ça les conflits. On fait tout pour les éviter. Alors, comme société, se faire reprocher de propager des pratiques comme le viol, ça nous fait mal. Pas parce que c’est mal. Nenon, parce qu’on pense qu’on est trop bien comme société pour encourager ce genre de chose.

Mais là faut se réveiller. Non, on n’est pas mieux qu’ailleurs. Oui, nous aussi, comme société, on a nos problèmes. Mais prendre conscience de ses problèmes c’est déjà un bon pas vers la guérison. 

 

Quand on parle de culture du viol, on n’est pas en train de dire que tous les hommes sont des violeurs et que toutes les femmes sont violées. Ce qu’on essaie de faire comprendre par ce terme, c’est qu’on a de la misère à imposer des limites, à reconnaitre à quel moment on franchit une barrière.

Ici, il faut prendre le terme viol au sens large, au sens d’agressions sexuelles. « Une agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou, dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective ou par du chantage. » 

Une femme sur 3 sera victime d’agression sexuelle dans sa vie. 1 sur 3. C’est pas quelque chose qu’on peut se permettre de prendre à la légère.

 

Parler de culture du viol, c’est souligner le fait qu’il y a peut-être des changements à apporter dans les mentalités. Je suis une fille. Quand j’étais jeune, je me faisais répéter sans cesse, par mon père, ma mère ou ma tante, que je ne devais pas m’habiller de telle ou telle manière, que je ne devais pas me promener seule tard le soir, que je devais éviter le plus possible tel ou tel genre de comportements. Pourtant, on n’a jamais pris le temps d’expliquer à mon petit frère, que ce n’est pas parce qu’une fille s’habille sexy, qu’elle veut que tu la touches. Que ce n’est pas parce qu’elle se promène seule qu’elle veut que tu viennes lui faire des avances. Que ce n’est pas parce qu’une fille vient chez toi, même s’il est 3h du matin, qu’elle veut coucher avec toi. 

Je pense qu’il est là le problème. Il faut éduquer les jeunes garçons sur ce qui se fait et ne se fait pas, plutôt que de dire aux filles de faire attention à ce qu’elles font, parce que ça pourrait être mal interprété par les garçons.

Si je me mets un décolleté pour sortir, tu peux regarder, respectueusement. Après tout, si j’ai décidé de mettre ça en valeur, c’est bien pour que quelqu’un en profite et pour me sentir belle et attirante. Mais si je porte un décolleté, ça ne veut pas dire que je veux que tu viennes toucher mes seins.

Si je te suis à ton appartement après t’avoir embrassé toute la soirée, et qu’une fois chez toi je décide que je ne veux pas coucher avec toi, il n’est pas « trop tard » et je ne suis pas une agace. J’ai changé d’idée, ou je n’avais simplement pas la même idée que toi en tête. 

 

Mon consentement m’appartient et je peux le donner ou le retirer au moment où je le désire. Il n’est jamais trop tard.

« Sans oui, c’est non! »

La vidéo Tea Consent explique la notion de consentement.

La vidéo Tea Consent explique la notion de consentement.

Plaidoyer pour une sieste

Être étudiant n’est pas toujours de tout repos et les causes menant à la fatigue sont multiples. Ce peut être à cause de la fin de session, de ton travail à temps partiel qui gruge ton temps, à cause d’un rhume ou tout simplement parce que tu as trop festoyé avec tes amis. Dans ces cas, ou tout autres non énumérés ci-haut, je ne vois pas pourquoi tu te priverais d’un petit « somme ». Il est facile de trouver un endroit sur le campus pour dormir un peu. Que ce soit sur l’herbe au soleil pendant les beaux jours ou encore dans un coin douillet de la bibliothèque. Que de bonnes raisons pour s’assoupir!

D’abord, suite à la sieste, ton état de vigilance et ta concentration seront plus élevés. Ça veut dire que si tu procrastinais pour ne pas faire de devoirs tu peux toujours te convaincre que tu en feras après ta sieste pour avoir bonne conscience!

Ensuite, si tu es fatigué, tu n’es surement pas la meilleure version de toi-même. Il y a des chances que tu sois agressif, impatient ou même plus stressé. Le sommeil t’aidera à être de meilleure humeur en libérant dans ton corps de la sérotonine, surnommée hormone du bonheur. Dormir quelques minutes et se sentir plus heureux! Pourquoi pas?

Il faut aussi considérer que se reposer peut te rendre plus créatif et plus enclin à envisager les choses sous un nouvel angle. La dissertation sur laquelle tu travailles depuis deux heures sera donc bien meilleure si tu prends le temps de faire une sieste avant de continuer. Des idées plus originales t’aideront probablement à atteindre une note un peu plus élevée tout en impressionnant le professeur par ta créativité.

Si tu n’es toujours pas convaincu, prends en compte tous les bienfaits de la sieste pour ta santé. Le livre Take a Nap! Change your life de Sara Mednick, docteure en médecine du sommeil, présente non seulement les arguments présentés plus haut, mais aussi les impacts directs sur la santé qu’ont les siestes. Un petit « somme » d’après-midi abaisserait tes chances de souffrir de maladies cardiovasculaires et de diabète, soulagerait les migraines, mais t’aiderait aussi à perdre du poids et à régénérer tes cellules cutanées. Tout ça en relaxant tout simplement!

Toutes les raisons sont donc valables pour faire une sieste à la maison, à l’université ou ailleurs. La prochaine fois que quelqu’un te dira que tu es paresseux parce que tu fais une sieste, dis-lui donc qu’un roupillon pourrait également lui être utile pour être de meilleure humeur. 

L'angoisse de l'après-bac

Si comme moi, tu es rendu à la fin de ton bac et que tu ne sais toujours pas dans quoi t’aventurer, tu lis le bon article. Tout d’abord, sache que je compatis et que je t’invite à une séance qui aura lieu jeudi prochain pour pleurer tous ensemble, main dans la main.

Mes intentions étaient de poursuivre en maîtrise à McGill. Le 20 janvier, de bonne humeur, je décide de m’y mettre. J’arrive sur le site, le choc! Je constate que la date limite pour les demandes d’admission était le 15 janvier. Génial! Dans mon cerveau encore « hangover » du temps des fêtes, je m’étais dit que la date limite (dans un monde normal) serait au début du mois de mars. Je fais rapidement mon deuil de faire partie de cette élite intellectuelle diplômée de McGill et je clique gracieusement sur le site d’une autre université. Le 1er février marque la fin de tout espoir d’avoir un avenir. Le temps de paniquer pendant quelques heures et de maudire le système d’éducation au Québec; je me reprends et je me penche vers les diverses options qui s’offrent à moi.

Mais je hurle! Une semaine pour préparer tout ce qu’il faut pour faire ma demande de maîtrise, ça ne sera jamais suffisant? Étant élue procrastinatrice de ma classe de secondaire 5, je me mets à penser à tous les obstacles impossibles. Cependant, je sais très bien que si ça m’importe réellement je ferai le nécessaire. Étape numéro 1 : choisir le programme de maîtrise approprié… Cette étape n’est pas sans réveiller en moi toutes sortes de remises en question. Est-ce vraiment nécessaire de faire une maîtrise? Il me semble que des millions de personnes sont tout de même relativement heureux sans études supérieures... On va se dire les vraies affaires, la seule raison qui nous pousse à exposer ce noble bout de papier dans un cadre cheap de Wal-Mart, est le regard admiratif de maman et papa et celui jaloux de tes cousins en région qui te visitent deux fois par année.

Bref, après moult recherches sur le sujet de ma maîtrise, mon attention se pose sur un diplôme d’études supérieures spécialisées « DESS ». C’est pas pire, non ? Ça se glisse bien dans une conversation. Ça se concentre sur le marché du travail et c’est presque aussi complet qu’une maîtrise, et tu n’es pas obligé de faire un mémoire! La recherche, c’est pas mon truc, donc ça tombe bien! C’est le programme qu’il me faut. OK je vais être encore honnête avec vous, c’est seulement parce que la date limite est en avril que cette idée me paraît géniale… Tout de même, ce qui est cool avec le DESS, c’est que tu n’as pas besoin de harceler 2 à 3 professeurs qui n’ont aucune « connaissance » de ton existence, pour te rédiger une lettre de recommandation. De plus, les frais d’éducation de cette option sont moins chers que la maîtrise! T’as un beau diplôme tout aussi respectable, au bout d’un an seulement. Ça te donne un sentiment de fierté, ça attise juste assez de jalousie, tes parents sont super contents que t’aies plus qu’un BAC et tout ça facile et économique! Je sens que j’ai frappé le jackpot du cursus universitaire. Le seul hic (le gros hic), c’est que le DESS te demande d’avoir au moins 2 ans d’expérience de travail. Mais je tiens à préciser qu’on ne parle pas de tes années d’expérience en gardiennage dans ton quartier du West Island. On parle ici de vrai travail dans ton domaine d’études. Donc, si je comprends bien, je dois avoir terminé mes études pour trouver un job qui a de l’allure; mais pour poursuivre mes études au niveau supérieur, il faut que j’aie eu un job qui ait de l’allure. J’applaudis sarcastiquement dans mon cœur.

 

Je re-revisite mes options post-baccalauréat et je réalise que je suis face à ma plus grosse phobie, à un spectre, une inévitable réalité qui se profile à l’horizon. Ce quelque chose que je crains de plus en plus, depuis ma dernière année universitaire, est maintenant face à moi. Ces mots qui me font trembler depuis ma tendre enfance : le « marché du travail ». Aujourd’hui, cette éventualité est une réalité. « J’ai entendu dire que ce n’était pas si pire », me dis-je. C’est pas si pire travailler tous les jours de la semaine. Le bon vieux 9 à 5… Ark! Regarder En Mode Savail en cognant des clous, épuisée de la journée que j’ai dans le corps. Me forcer à aller au gym au moins une fois semaine, au lieu de profiter de mes seuls moments libres pour faire quelque chose de plaisant. Écouter quotidiennement mes collègues banlieusards parler de jardinage en feignant un intérêt. Gérer le stress perpétuel de décevoir mon patron (parce que contrairement à l’école c’est lui qui me paie pour être présent). Je réalise que j’ai peut-être une image biaisée de la vie d’adulte. Qui plus est, je ne suis pas encore prête à me faire à l’idée que c’est peut-être pas si pire... Que je vais peut-être aimer ça, ou pire, commencer à jardiner! J’ai peur de me lancer sur le marché du travail, car j’ai peur de décevoir quelqu’un d’autre que moi-même.

Bref, pour conclure je crois que je vais simplement épouser un homme riche et devenir femme au foyer. Mais avec un homme de ménage pour la maison, je suis féministe, tout de même!

Le commencement

Vous êtes vous déjà demandé pourquoi telle ou telle situation vous arrivait à vous, plutôt qu’à quelqu’un d’autre?

Moi, ça m’arrive presque tous les jours. Je ne sais pas si c’est moi qui attire les situations étranges, si j’ai fait quelque chose pour me mettre le karma à dos ou si je suis simplement malchanceuse.

Dans tous les cas, j’attire les malaises comme le miel attire les abeilles.

Malaise : « État, sentiment de trouble, de gêne, d’inquiétude, de tension. »

Cette définition, c’est d’ailleurs un peu la définition de ma propre vie. Je passe mes journées à être troublée, gênée, inquiète, pour tout et pour rien.

Au final, je me console en me disant qu’au moins, ça fait de bonnes histoires à raconter, la plupart du temps (des fois, j’avoue, c’est surtout gênant, pour moi comme pour les autres!) Ça rend également mon quotidien pas mal moins ordinaire que la normale, pas pour moi le tourbillon boulot-école-dodo.

Donc, commençons par le commencement!

J’ai vécu mes premiers malaises assez tôt dans ma vie, vers l’âge de 4 ans, je dirais. Bon, c’est vrai qu’à cet âge-là, j’avais aucune idée de ce qu’était un malaise et c’est surtout mes parents qui ont dû le vivre. Mais ils n’ont eu qu’à me raconter l’histoire pour que, 18 ans plus tard, je ressente le même malaise qu’ils ont dû ressentir à ce moment-là. 

 

Donc ça va comme suit, je vous laisse imaginer la scène...

C’était le soir de Noël, j’avais environ 4 ans. Mais c’était pas le « premier » Noël de l’année. On devait déjà avoir fêté Noël 2-3 fois. Ce qui veut dire que des cadeaux, j’en avais déjà eu à la tonne. Parce qu’on se le dise, un enfant, à Noël, ça reçoit toujours trop de cadeaux (OK, c’est vrai, on en a jamais trop, mais vous comprenez!) 

Pour vous mettre en contexte, j’étais une petite fille qui se contentait de peu, à l’époque, et qui avait sans doute beaucoup plus de plaisir à déballer les cadeaux qu’à jouer avec après (comme tous les enfants que vous vous dites sans doute. N’empêche que c’était ça pareil!)

Donc, j’en étais à ouvrir un xième cadeau, quand je me suis mise à pleurer. Mais pas quelques larmes par-ci par-là. NENON! La crise de larmes! J’aurais été face à un chien à trois têtes que j’aurais eu une moins grosse réaction. Et c’était pas juste une crise de larmes de bébés tristes, c’était une crise de larmes de bébé fâché!

Prenez le temps de bien vous imaginer la scène : vous venez de donner un cadeau à un enfant de 4 ans, vous vous attendez, avec raison, à une effusion de bonheur, pas à une crise digne de la 2e Guerre mondiale (OK, j’exagère un peu, mais à peine.) Tout le monde se regardait, mal à l’aise de la situation, en se demandant bien ce qui pouvait m’arriver.

C’est là que mes parents, encore plus mal à l’aise que toutes les autres personnes présentes, ont dû expliquer la situation. Je venais de déballer une Barbie. Et détrompez-vous, pas une Barbie ordinaire qui fait peur... Une Barbie super techno (pour l’époque on s’entend) qui avait une cuillère et une bouche magnétisée, ce qui lui permettait de manger toute seule! On s'entend, c’est pas banal comme jouet pour un enfant de 4 ans! Ma mère de dire alors, avec le ton de la fille qui s’excuse tellement de la situation : « Elle a reçu la même hier, chez mes parents... »

J’avais 4 ans, et je hurlais parce que j’avais reçu 2 fois le même jouet. Mes parents avaient envie de rentrer dans le plancher. Après s’être excusés plus que nécessaire, ils ont dit qu’ils allaient la garder et que j’allais bien finir par être contente d’avoir deux fois la même poupée. Malheureusement, l’histoire ne dit pas si j’ai fini par être contente de ce doublon, mais comme tout enfant, il n’a suffi que de me mettre un autre cadeau dans les mains pour que mon sourire revienne.

J’ai tellement entendu cette histoire-là par la suite, qu’après, toutes les fois où j’ai reçu des cadeaux plus ou moins agréables, j’ai su mettre mon masque de fille faussement folle de joie. Et Dieu sait que des cadeaux ordinaires, on en reçoit plus qu’on aimerait, malheureusement.

 

Morale : ne pas fêter plusieurs fois Noël ou faire une liste bien différente aux deux familles!

La malade

Je suis née cette nuit, juste avant que s’amorce la tempête,

Elle a choisi ma mère pour victime, elle attend calmement dans sa tête,

Je suis née cette nuit, dans les bras aimants de mes parents,

Leurs yeux pleins d’eau, fiers, ils se jurent de toujours protéger leur enfant.

 

Trois heures de bonheur, et puis la tempête s’est déchaînée,

Brisant tout sur son passage, mes parents et leur passé,

Au coup de neuf heures, ils se retrouvent enfin,

Pour décider de la garde de leur fille, encore qu’un bambin.

 

Mon père est le plaignant, ma mère est l’accusée,

Il la désigne de tous les noms : schizophrène, danger public, aliénée,

Après une heure de délibérations, ma mère gagne sa cause et fait blanchir son nom,

Malgré sa victoire apparente, elle n’a toujours pas retrouvé sa raison.

 

Il est dix heures, ma mère m’emmène en voiture à l’école,

L’école est un paradis, j’en profite, je deviens folle!

Car la vraie folle est chez moi, elle discute avec un homme invisible,

J’ai déjà essayé de le voir, mais je conclus que c’est impossible.

 

À l’heure du dîner, ma journée devient un supplice,

Je veux appeler mon père, mais j’ai peur de la police,

Ma maman me sourit à ce moment, je comprends alors qu’elle m’aime,

Ce n’est pas de sa faute si elle n’est pas elle-même!

 

Avec l’après-midi arrive l’adolescence.

Que puis-je faire? Inviter des amis? J’ai peur de ce qu’ils pensent.

Je ne veux pas aller au restaurant non plus, je me forge une carapace,

Personne d’autre ne peut comprendre, il n’y a que moi dans cette impasse.

 

Vers trois heures, je m’interroge, pourquoi tout ce jugement?

Je comprends dans un cours d’économie, les motifs de ces ignorants,

Ils veulent imposer une taxe à ma mère, détruire mes espérances,

Elle n’a pas le droit d’être malade, elle doit payer pour sa démence.

 

Le manque de respect est commun dans notre société,

Obsédée par la recherche de la normalité et la condamnation des oubliés,

Notre société est plus malade que le malade, elle souffre de ce tabou,

Mais moi, depuis six heures ce soir, les conventions je m’en fous.

 

Le soir venu, ma mère décide de dormir dans un hôtel cinq étoiles,

Très populaire, il fait fureur, son nom est l’hôpital,

Une artère bloquée l’a invitée, un mal héroïque,

Elle reçoit enfin le plus beau des cadeaux : des antibiotiques.

 

Trois heures sont passées, il est maintenant neuf heures,

Son séjour interminable tire à sa fin, pour notre plus grand bonheur,

Pour la première fois, je sors avec elle, sans crainte des regards,

Je suis même fière, je souris, je ris, je crie, elle sort de son cauchemar.

 

Depuis, je reçois plein d’appels, de ma famille et surtout de mon père,

Bravo pour ton courage! Tu as vaincu ta guerre!

Quoi, vous saviez? Pourquoi aujourd’hui plutôt qu’hier vous m’appelez?

L’hypocrisie est insoutenable, mais demain ma mère sera là pour me réconforter.

Le féminisme en 2017

Pourquoi est-ce que le féminisme semble être un thème de plus en plus important de nos jours? C’est une question à laquelle on doit répondre, parce que ce sujet est de plus en plus discuté de nos jours, autant dans les universités que sur les réseaux sociaux.

Le féminisme est, selon le « Grand Dictionnaire », un ensemble de mouvements sociaux qui ont comme objectif l’émancipation de la femme et l’égalité des droits entre les sexes. En d’autres mots, il s’agit de promouvoir l’égalité politique, juridique, culturelle et sociale entre les hommes et les femmes.

Mais, la véritable question est de se demander pourquoi le féminisme a pris autant d’ampleur, et ce, depuis les dernières années. Comment se fait-il qu’il y ait eu tout récemment une vague d’agressions sexuelles à l’Université Laval? Pourquoi est-ce que le gouvernement québécois a dû se doter d’une loi sur l’équité salariale entre les hommes et les femmes? Pourquoi le masculin l’emporte-t-il encore sur le féminin dans la langue française? La réponse est simple : le féminisme est à la mode parce que les femmes ne sont malheureusement pas totalement sur le même pied d’égalité que les hommes, et ce, dans plusieurs domaines.

 

Le féminisme à l’université

En réalité, personne ne devrait avoir peur de ce que le féminisme représente réellement. Le féminisme n’a pas pour objectif de vouloir la suprématie des femmes sur les hommes, mais bien d’exiger l’égalité complète entre les deux sexes. On y remarque un intérêt grandissant auprès des jeunes femmes, mais aussi des jeunes hommes, face à ce mouvement. À l’Université de Montréal, nous assistons à la présentation de différents colloques sur le sujet, dont le colloque « le féminisme prend sa place à l’UdeM », qui sera présenté en mars 2017. De plus, un nouveau cours sur les différents types de féminismes à travers le temps et le monde, intitulé « Féminismes, femmes et droit international », a vu le jour à la faculté de droit de l’université en hiver 2017, pour les étudiants et étudiantes au baccalauréat.

Et pour ce qui est du département de communication, il y a aussi eu une percée pour le mouvement féministe. En effet, les « interCom' féministes » sont des étudiants et des étudiantes regroupés dans le nouveau comité féministe du département. Solène Doutrelant, l’une des membres de ce comité et présidente de l’Association des Étudiants en Communication de l’Université de Montréal (AECUM), affirme que même si des étudiants et des étudiantes des cycles supérieurs étaient déjà engagés dans le combat féministe, le département de communication ne comptait pas encore de comité féministe au début de la session automne 2016, et que de récents événements en rapport avec la culture du viol ont encouragé la création de ce comité. Elle affirme aussi que les membres du comité souhaitent encourager la sensibilisation aux enjeux féministes dans le milieu académique et favoriser le partage d’idées où les membres peuvent s’exprimer librement sur leur vision du féminisme. Les membres prévoient l’ouverture éventuelle d’une bibliothèque virtuelle féministe et d’un espace où les femmes pourraient se retrouver entre elles pour discuter des sujets qui les interpellent, sans négliger la présence des hommes dans leurs réunions.

Solène Doutrelant, Khaoula Zoghlami et Véronique Meunier. Crédit : Quartier Libre. 

Solène Doutrelant, Khaoula Zoghlami et Véronique Meunier. Crédit : Quartier Libre.

 

Si vous souhaitez vous joindre au comité des « interCom' féministes », vous pouvez communiquer avec les associations de communication de 1er cycle (AECUM), des cycles supérieurs (ECCS.um), ou encore l’association en communication et politique (AECEP). L’entrée est libre pour chaque personne désirant rejoindre les rangs du comité; que ce soit par curiosité, pour partager ses impressions, etc. Bref, tout le monde est le bienvenu!

Qu’est-ce que le Carnaval?

Le Carnaval commence ce soir à La Tulipe, où plusieurs associations se réunissent afin de souligner le lancement d’une série d’hostilités.

Mais, pour plusieurs d’entre vous, un nuage noir et épais se profile encore au-dessus du mystérieux événement annuel de la FAÉCUM (la grande asso de l’université). Surtout, si vous en êtes à votre première année…. Au contraire, si vous êtes un habitué, les deux prochaines semaines sont probablement déjà encerclées dans votre calendrier, et pour cause!

Le Carnaval est une véritable compétition entre les différents programmes de l’Université de Montréal. Réparti sur trois stations de métro, notre campus est grand, et il n’est pas toujours évident de socialiser avec des étudiants qui siègent à Roger-Gaudry. Ce sentiment s’accroit davantage lorsqu’on vit dans notre bulle au pavillon Marie-Victorin. Le Carnaval, c’est plusieurs épreuves qui sauront vous stimuler et vous donner le goût de fêter (cliquez sur les prochains liens pour découvrir les articles du COMMEDIA de l'an dernier), mais aussi de vous réunir.

COMMUNICATION au lancement du Carnaval l'année dernière

COMMUNICATION au lancement du Carnaval l'année dernière

Le karaoké est l’occasion parfaite (ou non) de démontrer ses talents artistiques, en chanson et en danse. Sans aucune exagération, vous n’aurez jamais vu la Maisonnée aussi peuplée. Jamais. Chanter du Britney Spears ou du Bon Jovi, ça ne se fait pas juste dans son salon.

Dans la magnifique (l’adjectif est peut-être un peu fort) enceinte du Café Valère, le bluff sera de mise, puisque de nombreux étudiants s’affronteront au poker afin d’amasser des points pour leur équipe.

Bien plus qu’un petit café de la Montérégie, La Licorne accueillera l’épreuve phare du Carnaval : la virée à Saint-Hyacinthe. Seuls quelques chanceux peuvent témoigner aujourd’hui des dangers de l’expédition.

Tout comme son pendant international, le sport est aussi à l’honneur de ces Jeux intra-universitaires. Lancer un ballon de toutes ses forces dans un trampoline au Spike Ball ou encore érafler violemment ses genoux au Mini-hockey, voilà qui fait du bien au moral d’un guerrier! Un tournoi de bowling satisfera aussi les moins sportifs d’entre nous.

Finalement, plusieurs défis sont aussi au programme. L’an dernier, le métro de Montréal a été le théâtre d’une magnifique, mais fausse, demande en mariage entre deux étudiants de notre programme. Ce n’est qu’une des nombreuses mises en scène développées dans le cadre de la compétition.

À plus grande échelle, un capture the flag improvisé à la Bibliothèque des lettres et sciences humaines a aussi capturé l’imaginaire de ses participants.

Finalement, après un mois de janvier survolté, la FAÉCUM couronnera le grand gagnant au mois de février.

Après une disqualification, survenue il y a deux ans, Communication a su tirer son épingle du jeu en décrochant la Coupe Spirit (parce que l’important c’est de participer) et la onzième place du Palmarès l’an dernier. Pourquoi ne pas viser une victoire (parce que l’important c’est de gagner), ou au moins un top 8 là, cette année?

Si vous souhaitez participer, ne serait-ce qu’à un défi, inscrivez-vous sur le site de l’asso au lien suivant ou encore contactez les magnifiques personnes que je m’apprête à nommer, qui représentent d’ailleurs les trois années du baccalauréat : Yllan Moglia, Bertrand Lamy, Catherine Longtin, Mathilde Jean-Dumazet, Camille Du Sablon et Laurence Boucher.

Yllan et Mathilde sont confiants. Ils portent aussi les nouveaux chandails maintenant disponibles à l'asso!

Yllan et Mathilde sont confiants. Ils portent aussi les nouveaux chandails maintenant disponibles à l'asso!

Au courant de la semaine, Communication vibrera comme jamais! Plusieurs membres de votre association étudiante ont amorcé (ou conclu) leur vie étudiante en participant à cette saine et intense compétition. Ferez-vous de même?

Notre plan de Com explosif sera en partie dévoilé ce soir à la Tulipe. Des moments inoubliables vous attendent et nous attendent. Préparez-vous à vibrer.

PIS, HONNÊTEMENT, C’EST JUSTE VRAIMENT LE FUN. ET C’EST FACILE DE PARTICIPER.

Six secondes de gloire

Depuis le 27 octobre 2016, il a été annoncé que l’application Vine cesserait de fonctionner. C’est le 17 janvier que celle-ci fermera pour de bon.

Le remplacement de la plateforme indépendante de Twitter par une application de caméra, permettant de créer des vidéos de 6 secondes partageables sur Twitter, a été présenté comme la solution à la fermeture de l’application Vine.

À l’annonce officielle de la fermeture, Twitter rassurait ses utilisateurs que leur support avait été important et que l’entreprise travaillerait en collaboration avec eux afin de répondre à leurs questions. Plus tard, il a également été annoncé que le site de Vine resterait ouvert malgré la fermeture de l’application afin de garder le contenu créé accessible. On comprend donc qu’il sera impossible de rajouter du contenu au site Web.

C’est en 2012 que Twitter acheta Vine et c'est en 2013 que l'entreprise offrit un vrai lancement à la nouvelle plateforme de création de contenus. Ses utilisateurs pouvaient y créer des vidéos de 6 secondes qui tournaient par la suite en boucle pour créer un effet humoristique.

Toutefois, ce qu’il faut savoir c’est que le réseau social permettant de partager des messages de 140 caractères bat de l’aile depuis 2013. Avec ses actions qui baissent et son nombre d’utilisateurs qui est stagnant, Twitter se voit depuis un moment en difficulté. Une suppression de postes afin de rassurer les investisseurs de la rentabilité de l’entreprise était au menu du jour à la fin de 2016. Bien que la compagnie n’ait pas mentionné la raison motivant cette décision, il se peut que cette coupure dans le nombre de postes y soit pour quelque chose.

Beaucoup de vedettes de Vine se sont déjà tournées vers d’autres plateformes, mais il sera encore possible de les voir continuer d’évoluer avec la nouvelle application mise à leur disposition ainsi que par leurs admirateurs Twitter.

Voici un lien vous permettant d'apprécier quelques Vines très populaires. On y voit un chien mignon avec la langue sortie et un enfant qui se fait "mal".

Les 3 résolutions de mon cerveau

Maigrir, cuisiner, étudier, voyager, lire et épargner… Chaque année, je prends des résolutions en janvier pour améliorer mes comportements et mes habitudes. C’est le retour en force de mon cerveau qui souhaite reprendre le contrôle de mon corps après une saison des fêtes… disons… particulièrement arrosée. Et paradoxalement très reposante.

Pourtant, malgré toute la volonté émanant de ma matière grise, je ne réalise jamais mes objectifs. Jamais. J’ai toujours quelques kilos en trop et je passe encore énormément de temps à lire des commentaires haineux sur Twitter. En 2017, je me donne donc trois défis. Et pour faire changement, je compte les réaliser. Je les publie même (violemment) en majuscules dans le COMMEDIA afin d’en conserver une trace écrite.

 

JE VAIS ÉVEILLER MON CERVEAU EN LISANT PLUS DE 140 CARACTÈRES.

Mes fils d’actualité Twitter et Facebook regorgent d’informations filtrées par mes abonnements. Le New York Times m’informe des décisions du président désigné (souvent pour le pire…) et l’application du Canadien souligne les buts de mon équipe (qui va plutôt bien). Mais, mes nouvelles sont devenues routinières, alors que le monde est en perpétuel changement. Pour remédier à la situation, je me suis donc abonnée à un magazine papier, The New Yorker, que je compte lire dans le métro. L’actualité est mon choix de revue québécoise.

 

JE VAIS REPOSER MON CERVEAU EN TAPANT SUR DES VOLANTS.

Pour être honnête, je suis la fille qui s’est déjà abonnée à la salle d’entrainement du CEPSUM pour ne la visiter qu’une seule fois. Pire encore, mon propre immeuble résidentiel possède aussi une salle, complètement équipée et gratuite. Je me connais, je n’irai pas. Je vais donc me rabattre sur des sports agréables, tels que la natation et le badminton pour égayer mes journées. Je compte m’amuser pour être belle. Et non souffrir.

 

JE VAIS UTILISER MON CERVEAU POUR ME FAIRE UN BUDGET FESTIF.

Mon compte de banque n’est pas sans fond. C’est une évidence qui est plus que désagréable… Comble de malheur, je n’ai pas gagné les 60 millions du Lotto Max. En fait, je n’ai même pas participé à cet événement pancanadien au résultat historique. Je salue ici les 20 chanceux de la Montérégie! Pour être riche, je dois donc épargner (je sais, c’est excitant). Le Carnaval de l’Université de Montréal en janvier, les Jeux de la communication en mars et le 375e anniversaire de la métropole tout au long de l’année… Je vais fêter. Avec un budget. Et les activités gratuites deviennent tout d’un coup très attrayantes.

 

Finalement, en 2017, je prends aussi le temps d’écrire des articles et des chroniques pour le COMMEDIA. Bon retour en cours!

La conscience de soi

Selon Kant, la conscience de soi est un privilège chez l’homme. Selon Gary Vaynerchuk, un grand entrepreneur américain, la conscience de soi est la clé du succès. Selon Hegel, la conscience de soi est la spécificité de l’homme.

Mais qu’est-ce que la conscience de soi???

Elle peut avoir deux sens. La conscience de soi est la connaissance qu’a l’homme de ses sentiments et de ses pensées. La conscience de soi est également la capacité qu’a l’homme de se retourner sur ses pensées et sur ses actions.

Ce concept nous renvoie 5 siècles en arrière avec Descartes qui écrit : je pense donc je suis. On se souvient tous de nos cours de philo. Descartes est en fait le premier philosophe à avoir défini le concept de la conscience de soi. Le fait de savoir qu’on a une capacité de réflexion est ce qui fait de nous des hommes.

Dans ma quête de conscience de soi, je me tourne vers Charles Taylor, un philosophe montréalais, enseignant à l’Université McGill. Il vient tout juste de fêter ses 85 ans. Dans son bouquin, intitulé Les Sources du moi, il écrit que notre identité est déterminée par nos limites, par ce que nous acceptons, par ce que nous rejetons, par ce qui vaut la peine de faire, par ce qui a de l’importance à nos yeux, par ce qui est futile ou secondaire… En fin de compte, nous sommes nos décisions.

Tu dois te demander « Mais pourquoi écrit-elle sur la conscience de soi? » Selon moi, ce concept est primordial, surtout à l’université. Nous sommes en pleine transition entre la vie d’étudiant et la « vraie » vie à l’extérieur du cadre académique. En même temps, l’université, c’est un lieu d’expérimentations. On apprend à se connaître, on découvre de nouvelles choses. On se fraye un chemin vers l’avenir. Ce sera bientôt le temps des véritables décisions. Lorsqu’on a conscience de ce qu’on est, c’est plus simple d’aller pour ce qu’on veut vraiment.

Voilà la clé du succès. 

Moonlight : trouver la lumière

J’ai pleuré. Je l’avoue, j’ai pleuré. Je pense que c’était trop. Après l’élection de Donald Trump, mes sentiments étaient à fleur de peau. Mon fil Twitter regorge de commentaires d’Américains stressés pour leur avenir en raison de leurs différences : de leur couleur de peau à leur orientation sexuelle. Je les comprends. Et après avoir vu Moonlight au cinéma, je les comprends encore plus.

Chiron est un jeune garçon noir vivant dans un quartier chaud de Miami. On le surnomme « Little » et à force d’entendre cet adjectif, il l’a intériorisé. Ses camarades de classe l’intimident et sa mère semble être préoccupée par une chose, la drogue. Heureusement, il peut compter sur Juan : un homme bon, intelligent et protecteur… qui vend de la drogue. C’est à lui que Chiron se confie : « Am I a faggot? ». Le mentor invite plutôt son jeune ami à se définir lui-même en temps et lieu. Mais, l’adversité peut parfois être plus que pesante pour un jeune qui essaie tout simplement de vivre, ou plutôt de survivre, envers et contre tous.

Le réalisateur Barry Jenkins décline l’histoire de son héros en trois parties. On plonge dans son enfance et son adolescence, avant de le découvrir à l’âge adulte. Son histoire, mais aussi celle de son ami, Kevin. Deux êtres dont les destins se sont croisés pour le meilleur et pour le pire, enclavés par le monde qui les entoure.

Moonlight est certes un film imparfait, mais indubitablement vrai. Les personnages se déploient avec grâce devant nos yeux, malgré les embuches. Lorsqu’on lit la phrase « love trumps hate », on veut y croire. La vulnérabilité peut être le plus beau des sentiments… à condition d’affronter les démons enfouis au plus profond de soi.

Vous pouvez voir Moonlight au Cinéma Cinéplex Forum, près du métro Atwater, dans sa version originale. Une version sous-titrée en français sera bientôt à l'affiche. Le buzz est lancé, on pourrait même fort bien retrouver le film aux Oscars. Allez-y donc.

Le journaliste caméléon

Encore une fois, dans le cadre du mois du documentaire, le ciné-campus présentait un film plus qu’intéressant pour tous ceux considérant le journalisme comme carrière. Ce film s’intitule Caméléon et présente un journaliste d’enquête célèbre au Ghana : le James Bond de son métier.

Anas Aremeyaw Anas travaille en collaboration avec les autorités de la région où il œuvre. Tel un espion, il utilise des caméras cachées, des déguisements, des masques et des prothèses afin de réussir ses enquêtes. Ses méthodes sont parfois… très controversées. Anas parle du journalisme comme étant une arme pour arriver à ses fins. Effectivement, quand il travaille sur une affaire, il fait tout le travail d’enquête et en avise la police. Lorsqu’il est prêt, il orchestre un plan pour arrêter les criminels en question, puis rédige son article.

C’est une tout autre forme de journalisme qui fait de lui une légende dans son pays. On voit des civils le caractériser comme quelqu’un qui a des pouvoirs surnaturels. « Il vole, il disparait, nous ne savons pas s’il est humain », dit une jeune femme à la caméra. De plus, pour lui, il est très important de garder son identité secrète. Il va même jusqu’à ne pas montrer son visage lors de conférences, ou dans le documentaire lui-même. Il ne veut pas que les criminels puissent le reconnaître.

Photo : George Britton

Photo : George Britton

Lors de la représentation du 9 novembre, le réalisateur Ryan Mullins était présent pour une période de questions. Provenant de la maison de production Eyesteelfilm, basée ici à Montréal, il nous explique que le Ghana a un des meilleurs indices de liberté de presse au monde. Ceci rend possible le travail d’Anas qui ne se fait pas mettre de bâtons dans les roues pas les autorités. Le réalisateur nous mentionne aussi qu’il a voulu montrer dans son film le côté héroïque de la profession, mais aussi les côtés discutables, sur les plans éthique et moral.

Au final, le film ne vous apprendra pas comment devenir journaliste d’enquête. Il examine plutôt un cas bien particulier. Toutefois, il vous fera réfléchir sur le métier et ses inévitables jeux de pouvoir…

Le film « Demain » au Ciné-Campus

C’est le mois du documentaire et le Ciné-Campus souligne l’occasion en présentant un film chaque semaine. Les 1er et 2 novembre derniers, le film « Demain » était à l’affiche. Réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent, ce documentaire français a gagné, en 2016, le César du meilleur documentaire.

Le point de départ du film est un article publié dans le magazine « Nature » qui présente peu d’espoir pour l’avenir de notre environnement et de notre vie sur Terre. Choqués par l’ampleur de ce qui se passe, les deux réalisateurs cherchent des solutions et nous présentent celles mises en place à travers le monde. Elles sont donc divisées en 5 chapitres qui s’influencent et se recoupent les unes les autres. Comme quoi faire un changement quelque part influence une autre dimension du problème. Ainsi, la nourriture, l’énergie, l’économie, l’éducation et la démocratie sont abordées de manières différentes en nous faisant imaginer de quoi pourrait avoir l’air notre monde si on décidait de changer les choses véritablement.

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Ce n’est pas un documentaire environnemental classique. En fait, c’est tout sauf ça. On nous montre ce qui se passe d’un œil positif, on nous fait sourire et on nous présente des gens heureux qui donnent un coup de main à la planète. Vous n’aurez jamais autant souri à l’écoute d’un documentaire environnemental! En plus de nous faire rêver à un avenir meilleur, le film nous transporte dans 10 pays, proposant des alternatives toutes aussi séduisantes les unes que les autres. De plus, tout cela est agrémenté d’une bande sonore originale d’une artiste suédoise à la voix d’or.

Je recommande vivement ce film. Si vous avez envie de le visionner, une représentation gratuite, suivie d’une discussion, se déroulera le 14 novembre au théâtre du Rialto.

Voici la bande-annonce!

Pourquoi aime-t-on autant le cinéma?

Vous me connaissez, je suis une grande lectrice. Je dévore des livres comme d’autres dévorent le chocolat. Depuis quelques temps, je m’interroge constamment à propos de tout. Je me demande pourquoi j’aime lire. Je me demande pourquoi les gens aiment la télévision. Pourquoi aime-t-on autant le cinéma? Une chose qui me fascine c’est l’engouement que nous avons pour l’art, plus particulièrement le cinéma. Je connais quelqu’un qui va au cinéma toutes les semaines. C’est à peu près 52 films par année. Pour ma part, le dernier film que j’ai visionné au cinéma est The Boss avec Melissa McCarthy, ça date d’avril. Bon, je l’avoue, je ne suis pas une cinéphile, mais j’ai tout de même une tradition. Le jour de Noël, mon père, ma sœur et moi nous donnons rendez-vous devant un grand écran. C’est à Noël que j’ai visionné Joy et Les Misérables au cinéma.

Je me suis toujours dit qu’on aime l’art parce que cela nous permet de nous évader. Lorsqu’on visionne un film ou qu’on lit un livre, on oublie nos vies et on plonge dans un monde totalement différent. J’avais tort. C’est en lisant Story de Robert McKee que je me suis rendue compte que j’étais totalement à côté de la plaque. Ce n’est pas pour s’évader qu’on va au cinéma. C’est pour se retrouver. On va au cinéma pour s’immerger dans un nouveau monde fascinant, pour se mettre dans la peau de quelqu’un de complètement différent de nous, mais qui dans le fond est exactement comme nous. On va au cinéma pour vivre dans un univers de fiction qui illuminera notre quotidien. On n’échappe pas à nos vies, on retrouve la vie en expérimentant, en jouant avec nos émotions, en apprenant et en ajoutant de la profondeur à nos vies. On écoute des films pour découvrir notre propre humanité.

Pour finir sur une note plus légère, devinez quel film domine le box office de 2016. Un indice, l’histoire se déroule sous l’eau…

À plus,

Emmie Wesline

Comment influencer les autres selon Dale Carnegie

Carnegie, ce nom te dit peut-être quelque chose. Il ne s’agit pas d’Andrew Carnegie, l’industrialiste qui est reconnu comme étant la personne la plus fortunée des Amériques pour avoir instauré la plus grande expansion du fer industriel au 19e siècle. Je parle de Dale Carnegie, l’auteur du classique Comment se faire des amis et influencer les autres paru en 1936. Ce summum en matière de développement personnel se place à côté de Réfléchissez et devenez riche par Napoleon Hill.

 

Quoi s’attendre de ce livre? La majorité des gens pense que c’est à propos de comment persuader et comment contrôler les autres. Pas du tout! Il est question de se soucier des autres, d’être honnête, et de s’intéresser sincèrement aux gens.

Voici ce que ce livre te permettra de faire entre autres selon Carnegie :

-          Te sortir de ta rouille mentale et t’ouvrir à des nouvelles pensées, à des nouvelles ambitions.

-          Te permettre de te faire des amis plus facilement et plus rapidement.

-          Développer des contacts humains plaisants.

-          Devenir un meilleur orateur.

-          Encourager l’enthousiasme autour de soi.

Je peux sincèrement dire que ce livre a changé ma vie. J’ai appliqué certains principes à  mon quotidien. Les voici :

·         Écouter et encourager les autres à parler d’eux-mêmes : Avoir une bonne oreille est la meilleure façon d’entretenir de bonnes conversations. On aime être écouté.

·         Sourire : Il n’y a rien de plus simple et de plus gratuit à offrir. Sourire peut ensoleiller la journée d’un étranger.

·         Respecter les opinions : Ne jamais dire « Tu as tort ». Respecter l’opinion de tous est important, même lorsqu’onn’approuve pas.

·         Encourager et souligner les améliorations : Les encouragements poussent à l’amélioration.

·         Se souvenir des prénoms : En se souvenant des prénoms, on fait en sorte que les gens se sentent valorisés et important.

·         Avoir une haute estime des autres : En montrant aux autres qu’on a une haute estime d’eux, ils font de leur mieux pour garder cette estime et ne pas nous décevoir.

J’ai également appris que c’est important d’être un leader.  C’est ainsi qu’on peut faire une différence et aider notre entourage. On souhaite tous influencer de manière positive la vie des gens qui nous entoure. Pour y arriver, il faut s’intéresser sincèrement aux autres et en apprendre plus sur eux.

Bref, je ne vais pas tout exposer ici parce qu’il faut que tu le lises, tout de suite!

Emmie Wesline

Une entrée explosive sur le marché

Il y a environ un mois, le nouveau téléphone de Samsung, le Galaxy Note 7, a fait la une de l’actualité. Un problème avec les piles au lithium qui surchauffaient menait l’appareil à prendre feu ou carrément exploser. À partir de là, il est évident que la compagnie allait se retrouver dans de beaux draps.

Photographe : Edgar Su/Reuters

Photographe : Edgar Su/Reuters

 

C’est à partir du 2 septembre qu’on voit apparaître sur le site de Samsung et dans l’actualité une annonce d’une future procédure de rappel au Canada. Ainsi, le communiqué indique que le problème est peu courant et que les appareils touchés ont été identifiés. Les consommateurs canadiens ayant déjà obtenu le plus récent modèle de Samsung pourront remplacer celui-ci par un autre appareil. Des délais d’une semaine sont mentionnés sur le site officiel de la compagnie. Dix jours plus tard, les démarches commencent enfin et on présente deux choix aux consommateurs. Soit ils remplaceront leur ancien appareil par un nouveau Galaxy Note 7, soit ils pourront obtenir un autre modèle de Samsung.

 

Le 21 septembre, on apprend qu’une mise à jour logicielle permettra aux consommateurs ayant remplacé leur téléphone défectueux par le même modèle d’être sûrs et certains que leurs appareils sont des Galaxy Note 7 de remplacement par l’indication d’une icône de pile verte. Toutefois, les problèmes persistent pour Samsung. Même leurs téléphones de remplacement surchauffent et prennent en feu.

 

C’est donc le 11 octobre que Samsung se résigne et arrête complètement la production de son plus nouveau modèle. En plus de cela, le site web de Samsung demande de cesser d’utiliser et d’éteindre tous les appareils Galaxy Note 7. Ceux qui auraient acheté ce modèle de téléphone pourront soit le remplacer par un autre modèle de Samsung ou se faire rembourser l’appareil et ses accessoires.

 

À la suite de ces péripéties, il va de soi que tout ça aura couté bien cher à Samsung. De plus, la même compagnie a subi plus d’un revers au cours du dernier mois. Peut-être ne saviez-vous pas qu’ils manufacturaient également des électroménagers. Eh bien, c’est tant mieux pour vous puisque leurs laveuses à chargement frontal Kenmore ont aussi fait l’objet d’un rappel au Canada, puisque leurs vibrations trop intenses auraient causé des dommages matériels ou même des blessures chez leurs clients.

 

Bien sûr, il est aisé de penser que cette catastrophe aura un certain rayonnement négatif sur les autres produits de la marque. Toutefois, il faut également considérer qu’une importante baisse en bourse frappe la compagnie. Effectivement, ses actions auraient baissé d’environ 8% la semaine dernière et la compagnie prévoit récolter quatre milliards de moins en profit avec ce nouveau téléphone. 

Le Festival du Nouveau Cinéma en 3 volets

L’automne est officiellement arrivé dans nos vies. Heureusement, cette saison, les festivals, véritables vedettes de la saison chaude dans la métropole, ne se perdent pas, mais se transforment. Cette semaine, la musique des scènes extérieures se transporte dans les salles de cinéma. Voici trois raisons qui, je l’espère, vous convaincront de jeter un coup d’œil à la programmation du Festival du Nouveau Cinéma, qui se termine le 16 octobre.

 

Les films

Métropole Films

Métropole Films

Contrairement à ce que certains laissent parfois entendre, le cinéma d’auteur et le cinéma populaire peuvent se côtoyer. Un film retient particulièrement mon attention : Mademoiselle. C’est l’histoire d’une jeune Japonaise coincée dans une demeure isolée en Corée du Sud. Son oncle et elle sont mystérieux, franchement pas très nets et même plutôt louches. Arrive une servante dans ce milieu plus qu’hermétique et c’est le début d’un amour interdit entre les deux femmes. Plus qu'une histoire d’amour, le film, présenté au Cinéma Impérial le dimanche 16 octobre, est avant tout un thriller. Dynamique et intense.

 

FNC eXPlore

Les séries modernes sont de plus en plus populaires. Scandal, Narcos, House of Cards… Le cinéma, lui, se fait vieux… Notre capacité d’attention collective est courte et il est de plus en plus difficile de faire d’un film un événement. Le Festival du Nouveau Cinéma décide donc d’innover pour son 45e anniversaire en ajoutant un volet gratuit et interactif à sa programmation au Complexe Desjardins. Je suggère aussi une immersion complète à la Satosphère avec les projections vidéos en 360 degrés. Pour découvrir une facette cachée du monde qui devient rapidement obsédante.

 

Les soirées musicales

C’est le temps d’aller à l’UQAM! Plus précisément à l’agora du Cœur des sciences. Le Festival propose cette année des événements musicaux à ne pas manquer pour le plus grand plaisir des mélomanes. Au programme, je retiens la soirée Mélodie Magique du 12 octobre et la soirée Rouge plaisir du lendemain. La première est électro, la deuxième est urbaine. Bernardino Femminielli nous plonge dans un univers parallèle, alors que la grande Emily Wells, New Yorkaise jusqu’au bout de ses doigts, vient nous contaminer de son charme.

Shore Fire Media

Shore Fire Media

 

Jetez un coup d’œil à la programmation.

Ambassadrice de l’unicité locale

L’an dernier, j’étais assise en classe avant le début d’un cours. Une élève faisait passer des petits dépliants concernant une nouvelle application. J’en ai pris un, pensant m’en servir comme marque-page. Quelques semaines plus tard, alors que je me cherche des nouveaux défis, je reprends le petit dépliant. FlipNpik. Pourquoi pas ? Après un entretien, j’ai l’impression d’être en mission : Aider à faire rayonner les commerces locaux à travers une application originale et interactive. Cette journée-là, je suis devenue une ambassadrice média.

Être ambassadeur media, c’est une expérience unique. Je peux demander à voir le propriétaire d’une entreprise et à me présenter en tant qu’ambassadrice média d’une start-up allumée et stimulante. Être ambassadrice média, c’est aussi rencontrer des gens inspirants et passionnés. Chez FlipNpik, on rassemble des jeunes de plusieurs cégeps et universités. Nous sommes des passionnés de graphisme, de littérature, de cinéma, de communication, de marketing, bref de tout !

C’est aussi un processus d’apprentissage. En plus d’apprendre à bien monter et filmer des vidéos et à bien éditer des photos, j’ai l’impression d’absorber un petit quelque chose de chaque commerce avec lesquelles je travaille. Chez Lowell, j’ai été initiée au Slow Fashion et j’ai pu admirer des magnifiques sacs à dos fait à la main à Montréal. Chez Garantie Bicycle, j’ai pu en apprendre plus sur les vélos électriques fabriqués par des compagnies québécoises. En visitant la boutique Kaliyana, j’ai été encouragée à assumer mon individualité de par mes vêtements. J’ai développé un goût du vinyle et de la musique tangible au 180g, un café-disquaire montréalais. Saviez-vous que le nom du café-disquaire en question provient du fait qu’un véritable bon vinyle de grand format pèse 180g ? J’ai pu filmer l’expérience d’un met chauffé sur une roche volcanique au Sukho Thai, un restaurant trop cool situé au cœur du Centropolis de Laval.

On ne peut pas nier le pouvoir des médias sociaux. Désormais, les agences publicitaires délaissent tranquillement les médias traditionnels pour se tourner vers les médias sociaux. Ce que je veux dire, c’est que YouTube est la nouvelle télévision et Instagram est la nouvelle affiche publicitaire. En travaillant en tant qu’ambassadrice média, j’ai appris à comprendre les médias sociaux et à mieux les utiliser.

Être ambassadeur média, c’est tout simplement cool !

Vive FlipNpik !

Emmie Wesline

Cet article n'est pas commandité par FlipNpik, il s'agit simplement de mon expérience personnelle. 

Les Carabins : le match et son ambiance

Vendredi 9 septembre 2016. Il fait beau!

Les Carabins de l’Université de Montréal affrontent les Gaiters de l’Université Bishop’s pour leur match d'ouverture locale.

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Il est 16 h, l’appel est lancé. Les étudiants s’entassent devant le CEPSUM. Le tailgate commence.

Les bleus ont remporté leur premier match de la saison contre leurs rivaux de toujours, le Rouge et Or de l’Université Laval, en effectuant une impressionnante remontée.

Pour afficher leurs couleurs, les partisans enduisent leurs visages de peinture bleue.

L’Université de Montréal a remporté le championnat canadien de football, la Coupe Vanier, en 2014, et a perdu en finale l’année dernière.

Les barbecues sont allumés : une quantité industrielle de hot-dogs est produite. La bière coule à flots. Les mieux préparés ont amené leurs propres consommations.

Les joueurs arborent un nouvel uniforme pour ce premier match qui affiche complet. Ils sont prêts à livrer une performance inspirée.

Il est 18 h 30. Les spectateurs se dirigent vers les gradins du stade. Ils sont accompagnés par la musique de CISM, la radio étudiante.

L’équipe locale ne perd pas de temps. Premier essai Carabins! Touché Carabins!

C’est la folie. Le public, composé de nouveaux et même d’anciens étudiants, est en délire. Les familles sont nombreuses et pour cause : les enfants s’amusent.

L’attaque des Carabins fait courir les chaineurs, chargés de mesurer sa progression infernale, tandis que les Gaiters sont coincés par la défensive.

À la mi-temps, la poutine est excellente. Celle au dindon est populaire et manque rapidement à l’appel. Malheureusement.

61-0. Les champions québécois complètent leur démolition. 61-0!

Enfin et déjà se côtoient. Le match est terminé.

Les Carabins reçoivent les Stingers de l’Université Concordia vendredi prochain.

Et le tailgate commence à 16 h.