Le féminisme en 2017

Pourquoi est-ce que le féminisme semble être un thème de plus en plus important de nos jours? C’est une question à laquelle on doit répondre, parce que ce sujet est de plus en plus discuté de nos jours, autant dans les universités que sur les réseaux sociaux.

Le féminisme est, selon le « Grand Dictionnaire », un ensemble de mouvements sociaux qui ont comme objectif l’émancipation de la femme et l’égalité des droits entre les sexes. En d’autres mots, il s’agit de promouvoir l’égalité politique, juridique, culturelle et sociale entre les hommes et les femmes.

Mais, la véritable question est de se demander pourquoi le féminisme a pris autant d’ampleur, et ce, depuis les dernières années. Comment se fait-il qu’il y ait eu tout récemment une vague d’agressions sexuelles à l’Université Laval? Pourquoi est-ce que le gouvernement québécois a dû se doter d’une loi sur l’équité salariale entre les hommes et les femmes? Pourquoi le masculin l’emporte-t-il encore sur le féminin dans la langue française? La réponse est simple : le féminisme est à la mode parce que les femmes ne sont malheureusement pas totalement sur le même pied d’égalité que les hommes, et ce, dans plusieurs domaines.

 

Le féminisme à l’université

En réalité, personne ne devrait avoir peur de ce que le féminisme représente réellement. Le féminisme n’a pas pour objectif de vouloir la suprématie des femmes sur les hommes, mais bien d’exiger l’égalité complète entre les deux sexes. On y remarque un intérêt grandissant auprès des jeunes femmes, mais aussi des jeunes hommes, face à ce mouvement. À l’Université de Montréal, nous assistons à la présentation de différents colloques sur le sujet, dont le colloque « le féminisme prend sa place à l’UdeM », qui sera présenté en mars 2017. De plus, un nouveau cours sur les différents types de féminismes à travers le temps et le monde, intitulé « Féminismes, femmes et droit international », a vu le jour à la faculté de droit de l’université en hiver 2017, pour les étudiants et étudiantes au baccalauréat.

Et pour ce qui est du département de communication, il y a aussi eu une percée pour le mouvement féministe. En effet, les « interCom' féministes » sont des étudiants et des étudiantes regroupés dans le nouveau comité féministe du département. Solène Doutrelant, l’une des membres de ce comité et présidente de l’Association des Étudiants en Communication de l’Université de Montréal (AECUM), affirme que même si des étudiants et des étudiantes des cycles supérieurs étaient déjà engagés dans le combat féministe, le département de communication ne comptait pas encore de comité féministe au début de la session automne 2016, et que de récents événements en rapport avec la culture du viol ont encouragé la création de ce comité. Elle affirme aussi que les membres du comité souhaitent encourager la sensibilisation aux enjeux féministes dans le milieu académique et favoriser le partage d’idées où les membres peuvent s’exprimer librement sur leur vision du féminisme. Les membres prévoient l’ouverture éventuelle d’une bibliothèque virtuelle féministe et d’un espace où les femmes pourraient se retrouver entre elles pour discuter des sujets qui les interpellent, sans négliger la présence des hommes dans leurs réunions.

Solène Doutrelant, Khaoula Zoghlami et Véronique Meunier. Crédit : Quartier Libre. 

Solène Doutrelant, Khaoula Zoghlami et Véronique Meunier. Crédit : Quartier Libre.

 

Si vous souhaitez vous joindre au comité des « interCom' féministes », vous pouvez communiquer avec les associations de communication de 1er cycle (AECUM), des cycles supérieurs (ECCS.um), ou encore l’association en communication et politique (AECEP). L’entrée est libre pour chaque personne désirant rejoindre les rangs du comité; que ce soit par curiosité, pour partager ses impressions, etc. Bref, tout le monde est le bienvenu!

Qu’est-ce que le Carnaval?

Le Carnaval commence ce soir à La Tulipe, où plusieurs associations se réunissent afin de souligner le lancement d’une série d’hostilités.

Mais, pour plusieurs d’entre vous, un nuage noir et épais se profile encore au-dessus du mystérieux événement annuel de la FAÉCUM (la grande asso de l’université). Surtout, si vous en êtes à votre première année…. Au contraire, si vous êtes un habitué, les deux prochaines semaines sont probablement déjà encerclées dans votre calendrier, et pour cause!

Le Carnaval est une véritable compétition entre les différents programmes de l’Université de Montréal. Réparti sur trois stations de métro, notre campus est grand, et il n’est pas toujours évident de socialiser avec des étudiants qui siègent à Roger-Gaudry. Ce sentiment s’accroit davantage lorsqu’on vit dans notre bulle au pavillon Marie-Victorin. Le Carnaval, c’est plusieurs épreuves qui sauront vous stimuler et vous donner le goût de fêter (cliquez sur les prochains liens pour découvrir les articles du COMMEDIA de l'an dernier), mais aussi de vous réunir.

COMMUNICATION au lancement du Carnaval l'année dernière

COMMUNICATION au lancement du Carnaval l'année dernière

Le karaoké est l’occasion parfaite (ou non) de démontrer ses talents artistiques, en chanson et en danse. Sans aucune exagération, vous n’aurez jamais vu la Maisonnée aussi peuplée. Jamais. Chanter du Britney Spears ou du Bon Jovi, ça ne se fait pas juste dans son salon.

Dans la magnifique (l’adjectif est peut-être un peu fort) enceinte du Café Valère, le bluff sera de mise, puisque de nombreux étudiants s’affronteront au poker afin d’amasser des points pour leur équipe.

Bien plus qu’un petit café de la Montérégie, La Licorne accueillera l’épreuve phare du Carnaval : la virée à Saint-Hyacinthe. Seuls quelques chanceux peuvent témoigner aujourd’hui des dangers de l’expédition.

Tout comme son pendant international, le sport est aussi à l’honneur de ces Jeux intra-universitaires. Lancer un ballon de toutes ses forces dans un trampoline au Spike Ball ou encore érafler violemment ses genoux au Mini-hockey, voilà qui fait du bien au moral d’un guerrier! Un tournoi de bowling satisfera aussi les moins sportifs d’entre nous.

Finalement, plusieurs défis sont aussi au programme. L’an dernier, le métro de Montréal a été le théâtre d’une magnifique, mais fausse, demande en mariage entre deux étudiants de notre programme. Ce n’est qu’une des nombreuses mises en scène développées dans le cadre de la compétition.

À plus grande échelle, un capture the flag improvisé à la Bibliothèque des lettres et sciences humaines a aussi capturé l’imaginaire de ses participants.

Finalement, après un mois de janvier survolté, la FAÉCUM couronnera le grand gagnant au mois de février.

Après une disqualification, survenue il y a deux ans, Communication a su tirer son épingle du jeu en décrochant la Coupe Spirit (parce que l’important c’est de participer) et la onzième place du Palmarès l’an dernier. Pourquoi ne pas viser une victoire (parce que l’important c’est de gagner), ou au moins un top 8 là, cette année?

Si vous souhaitez participer, ne serait-ce qu’à un défi, inscrivez-vous sur le site de l’asso au lien suivant ou encore contactez les magnifiques personnes que je m’apprête à nommer, qui représentent d’ailleurs les trois années du baccalauréat : Yllan Moglia, Bertrand Lamy, Catherine Longtin, Mathilde Jean-Dumazet, Camille Du Sablon et Laurence Boucher.

Yllan et Mathilde sont confiants. Ils portent aussi les nouveaux chandails maintenant disponibles à l'asso!

Yllan et Mathilde sont confiants. Ils portent aussi les nouveaux chandails maintenant disponibles à l'asso!

Au courant de la semaine, Communication vibrera comme jamais! Plusieurs membres de votre association étudiante ont amorcé (ou conclu) leur vie étudiante en participant à cette saine et intense compétition. Ferez-vous de même?

Notre plan de Com explosif sera en partie dévoilé ce soir à la Tulipe. Des moments inoubliables vous attendent et nous attendent. Préparez-vous à vibrer.

PIS, HONNÊTEMENT, C’EST JUSTE VRAIMENT LE FUN. ET C’EST FACILE DE PARTICIPER.

Six secondes de gloire

Depuis le 27 octobre 2016, il a été annoncé que l’application Vine cesserait de fonctionner. C’est le 17 janvier que celle-ci fermera pour de bon.

Le remplacement de la plateforme indépendante de Twitter par une application de caméra, permettant de créer des vidéos de 6 secondes partageables sur Twitter, a été présenté comme la solution à la fermeture de l’application Vine.

À l’annonce officielle de la fermeture, Twitter rassurait ses utilisateurs que leur support avait été important et que l’entreprise travaillerait en collaboration avec eux afin de répondre à leurs questions. Plus tard, il a également été annoncé que le site de Vine resterait ouvert malgré la fermeture de l’application afin de garder le contenu créé accessible. On comprend donc qu’il sera impossible de rajouter du contenu au site Web.

C’est en 2012 que Twitter acheta Vine et c'est en 2013 que l'entreprise offrit un vrai lancement à la nouvelle plateforme de création de contenus. Ses utilisateurs pouvaient y créer des vidéos de 6 secondes qui tournaient par la suite en boucle pour créer un effet humoristique.

Toutefois, ce qu’il faut savoir c’est que le réseau social permettant de partager des messages de 140 caractères bat de l’aile depuis 2013. Avec ses actions qui baissent et son nombre d’utilisateurs qui est stagnant, Twitter se voit depuis un moment en difficulté. Une suppression de postes afin de rassurer les investisseurs de la rentabilité de l’entreprise était au menu du jour à la fin de 2016. Bien que la compagnie n’ait pas mentionné la raison motivant cette décision, il se peut que cette coupure dans le nombre de postes y soit pour quelque chose.

Beaucoup de vedettes de Vine se sont déjà tournées vers d’autres plateformes, mais il sera encore possible de les voir continuer d’évoluer avec la nouvelle application mise à leur disposition ainsi que par leurs admirateurs Twitter.

Voici un lien vous permettant d'apprécier quelques Vines très populaires. On y voit un chien mignon avec la langue sortie et un enfant qui se fait "mal".

Les 3 résolutions de mon cerveau

Maigrir, cuisiner, étudier, voyager, lire et épargner… Chaque année, je prends des résolutions en janvier pour améliorer mes comportements et mes habitudes. C’est le retour en force de mon cerveau qui souhaite reprendre le contrôle de mon corps après une saison des fêtes… disons… particulièrement arrosée. Et paradoxalement très reposante.

Pourtant, malgré toute la volonté émanant de ma matière grise, je ne réalise jamais mes objectifs. Jamais. J’ai toujours quelques kilos en trop et je passe encore énormément de temps à lire des commentaires haineux sur Twitter. En 2017, je me donne donc trois défis. Et pour faire changement, je compte les réaliser. Je les publie même (violemment) en majuscules dans le COMMEDIA afin d’en conserver une trace écrite.

 

JE VAIS ÉVEILLER MON CERVEAU EN LISANT PLUS DE 140 CARACTÈRES.

Mes fils d’actualité Twitter et Facebook regorgent d’informations filtrées par mes abonnements. Le New York Times m’informe des décisions du président désigné (souvent pour le pire…) et l’application du Canadien souligne les buts de mon équipe (qui va plutôt bien). Mais, mes nouvelles sont devenues routinières, alors que le monde est en perpétuel changement. Pour remédier à la situation, je me suis donc abonnée à un magazine papier, The New Yorker, que je compte lire dans le métro. L’actualité est mon choix de revue québécoise.

 

JE VAIS REPOSER MON CERVEAU EN TAPANT SUR DES VOLANTS.

Pour être honnête, je suis la fille qui s’est déjà abonnée à la salle d’entrainement du CEPSUM pour ne la visiter qu’une seule fois. Pire encore, mon propre immeuble résidentiel possède aussi une salle, complètement équipée et gratuite. Je me connais, je n’irai pas. Je vais donc me rabattre sur des sports agréables, tels que la natation et le badminton pour égayer mes journées. Je compte m’amuser pour être belle. Et non souffrir.

 

JE VAIS UTILISER MON CERVEAU POUR ME FAIRE UN BUDGET FESTIF.

Mon compte de banque n’est pas sans fond. C’est une évidence qui est plus que désagréable… Comble de malheur, je n’ai pas gagné les 60 millions du Lotto Max. En fait, je n’ai même pas participé à cet événement pancanadien au résultat historique. Je salue ici les 20 chanceux de la Montérégie! Pour être riche, je dois donc épargner (je sais, c’est excitant). Le Carnaval de l’Université de Montréal en janvier, les Jeux de la communication en mars et le 375e anniversaire de la métropole tout au long de l’année… Je vais fêter. Avec un budget. Et les activités gratuites deviennent tout d’un coup très attrayantes.

 

Finalement, en 2017, je prends aussi le temps d’écrire des articles et des chroniques pour le COMMEDIA. Bon retour en cours!

La conscience de soi

Selon Kant, la conscience de soi est un privilège chez l’homme. Selon Gary Vaynerchuk, un grand entrepreneur américain, la conscience de soi est la clé du succès. Selon Hegel, la conscience de soi est la spécificité de l’homme.

Mais qu’est-ce que la conscience de soi???

Elle peut avoir deux sens. La conscience de soi est la connaissance qu’a l’homme de ses sentiments et de ses pensées. La conscience de soi est également la capacité qu’a l’homme de se retourner sur ses pensées et sur ses actions.

Ce concept nous renvoie 5 siècles en arrière avec Descartes qui écrit : je pense donc je suis. On se souvient tous de nos cours de philo. Descartes est en fait le premier philosophe à avoir défini le concept de la conscience de soi. Le fait de savoir qu’on a une capacité de réflexion est ce qui fait de nous des hommes.

Dans ma quête de conscience de soi, je me tourne vers Charles Taylor, un philosophe montréalais, enseignant à l’Université McGill. Il vient tout juste de fêter ses 85 ans. Dans son bouquin, intitulé Les Sources du moi, il écrit que notre identité est déterminée par nos limites, par ce que nous acceptons, par ce que nous rejetons, par ce qui vaut la peine de faire, par ce qui a de l’importance à nos yeux, par ce qui est futile ou secondaire… En fin de compte, nous sommes nos décisions.

Tu dois te demander « Mais pourquoi écrit-elle sur la conscience de soi? » Selon moi, ce concept est primordial, surtout à l’université. Nous sommes en pleine transition entre la vie d’étudiant et la « vraie » vie à l’extérieur du cadre académique. En même temps, l’université, c’est un lieu d’expérimentations. On apprend à se connaître, on découvre de nouvelles choses. On se fraye un chemin vers l’avenir. Ce sera bientôt le temps des véritables décisions. Lorsqu’on a conscience de ce qu’on est, c’est plus simple d’aller pour ce qu’on veut vraiment.

Voilà la clé du succès. 

Moonlight : trouver la lumière

J’ai pleuré. Je l’avoue, j’ai pleuré. Je pense que c’était trop. Après l’élection de Donald Trump, mes sentiments étaient à fleur de peau. Mon fil Twitter regorge de commentaires d’Américains stressés pour leur avenir en raison de leurs différences : de leur couleur de peau à leur orientation sexuelle. Je les comprends. Et après avoir vu Moonlight au cinéma, je les comprends encore plus.

Chiron est un jeune garçon noir vivant dans un quartier chaud de Miami. On le surnomme « Little » et à force d’entendre cet adjectif, il l’a intériorisé. Ses camarades de classe l’intimident et sa mère semble être préoccupée par une chose, la drogue. Heureusement, il peut compter sur Juan : un homme bon, intelligent et protecteur… qui vend de la drogue. C’est à lui que Chiron se confie : « Am I a faggot? ». Le mentor invite plutôt son jeune ami à se définir lui-même en temps et lieu. Mais, l’adversité peut parfois être plus que pesante pour un jeune qui essaie tout simplement de vivre, ou plutôt de survivre, envers et contre tous.

Le réalisateur Barry Jenkins décline l’histoire de son héros en trois parties. On plonge dans son enfance et son adolescence, avant de le découvrir à l’âge adulte. Son histoire, mais aussi celle de son ami, Kevin. Deux êtres dont les destins se sont croisés pour le meilleur et pour le pire, enclavés par le monde qui les entoure.

Moonlight est certes un film imparfait, mais indubitablement vrai. Les personnages se déploient avec grâce devant nos yeux, malgré les embuches. Lorsqu’on lit la phrase « love trumps hate », on veut y croire. La vulnérabilité peut être le plus beau des sentiments… à condition d’affronter les démons enfouis au plus profond de soi.

Vous pouvez voir Moonlight au Cinéma Cinéplex Forum, près du métro Atwater, dans sa version originale. Une version sous-titrée en français sera bientôt à l'affiche. Le buzz est lancé, on pourrait même fort bien retrouver le film aux Oscars. Allez-y donc.

Le journaliste caméléon

Encore une fois, dans le cadre du mois du documentaire, le ciné-campus présentait un film plus qu’intéressant pour tous ceux considérant le journalisme comme carrière. Ce film s’intitule Caméléon et présente un journaliste d’enquête célèbre au Ghana : le James Bond de son métier.

Anas Aremeyaw Anas travaille en collaboration avec les autorités de la région où il œuvre. Tel un espion, il utilise des caméras cachées, des déguisements, des masques et des prothèses afin de réussir ses enquêtes. Ses méthodes sont parfois… très controversées. Anas parle du journalisme comme étant une arme pour arriver à ses fins. Effectivement, quand il travaille sur une affaire, il fait tout le travail d’enquête et en avise la police. Lorsqu’il est prêt, il orchestre un plan pour arrêter les criminels en question, puis rédige son article.

C’est une tout autre forme de journalisme qui fait de lui une légende dans son pays. On voit des civils le caractériser comme quelqu’un qui a des pouvoirs surnaturels. « Il vole, il disparait, nous ne savons pas s’il est humain », dit une jeune femme à la caméra. De plus, pour lui, il est très important de garder son identité secrète. Il va même jusqu’à ne pas montrer son visage lors de conférences, ou dans le documentaire lui-même. Il ne veut pas que les criminels puissent le reconnaître.

Photo : George Britton

Photo : George Britton

Lors de la représentation du 9 novembre, le réalisateur Ryan Mullins était présent pour une période de questions. Provenant de la maison de production Eyesteelfilm, basée ici à Montréal, il nous explique que le Ghana a un des meilleurs indices de liberté de presse au monde. Ceci rend possible le travail d’Anas qui ne se fait pas mettre de bâtons dans les roues pas les autorités. Le réalisateur nous mentionne aussi qu’il a voulu montrer dans son film le côté héroïque de la profession, mais aussi les côtés discutables, sur les plans éthique et moral.

Au final, le film ne vous apprendra pas comment devenir journaliste d’enquête. Il examine plutôt un cas bien particulier. Toutefois, il vous fera réfléchir sur le métier et ses inévitables jeux de pouvoir…

Le film « Demain » au Ciné-Campus

C’est le mois du documentaire et le Ciné-Campus souligne l’occasion en présentant un film chaque semaine. Les 1er et 2 novembre derniers, le film « Demain » était à l’affiche. Réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent, ce documentaire français a gagné, en 2016, le César du meilleur documentaire.

Le point de départ du film est un article publié dans le magazine « Nature » qui présente peu d’espoir pour l’avenir de notre environnement et de notre vie sur Terre. Choqués par l’ampleur de ce qui se passe, les deux réalisateurs cherchent des solutions et nous présentent celles mises en place à travers le monde. Elles sont donc divisées en 5 chapitres qui s’influencent et se recoupent les unes les autres. Comme quoi faire un changement quelque part influence une autre dimension du problème. Ainsi, la nourriture, l’énergie, l’économie, l’éducation et la démocratie sont abordées de manières différentes en nous faisant imaginer de quoi pourrait avoir l’air notre monde si on décidait de changer les choses véritablement.

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Ce n’est pas un documentaire environnemental classique. En fait, c’est tout sauf ça. On nous montre ce qui se passe d’un œil positif, on nous fait sourire et on nous présente des gens heureux qui donnent un coup de main à la planète. Vous n’aurez jamais autant souri à l’écoute d’un documentaire environnemental! En plus de nous faire rêver à un avenir meilleur, le film nous transporte dans 10 pays, proposant des alternatives toutes aussi séduisantes les unes que les autres. De plus, tout cela est agrémenté d’une bande sonore originale d’une artiste suédoise à la voix d’or.

Je recommande vivement ce film. Si vous avez envie de le visionner, une représentation gratuite, suivie d’une discussion, se déroulera le 14 novembre au théâtre du Rialto.

Voici la bande-annonce!

Pourquoi aime-t-on autant le cinéma?

Vous me connaissez, je suis une grande lectrice. Je dévore des livres comme d’autres dévorent le chocolat. Depuis quelques temps, je m’interroge constamment à propos de tout. Je me demande pourquoi j’aime lire. Je me demande pourquoi les gens aiment la télévision. Pourquoi aime-t-on autant le cinéma? Une chose qui me fascine c’est l’engouement que nous avons pour l’art, plus particulièrement le cinéma. Je connais quelqu’un qui va au cinéma toutes les semaines. C’est à peu près 52 films par année. Pour ma part, le dernier film que j’ai visionné au cinéma est The Boss avec Melissa McCarthy, ça date d’avril. Bon, je l’avoue, je ne suis pas une cinéphile, mais j’ai tout de même une tradition. Le jour de Noël, mon père, ma sœur et moi nous donnons rendez-vous devant un grand écran. C’est à Noël que j’ai visionné Joy et Les Misérables au cinéma.

Je me suis toujours dit qu’on aime l’art parce que cela nous permet de nous évader. Lorsqu’on visionne un film ou qu’on lit un livre, on oublie nos vies et on plonge dans un monde totalement différent. J’avais tort. C’est en lisant Story de Robert McKee que je me suis rendue compte que j’étais totalement à côté de la plaque. Ce n’est pas pour s’évader qu’on va au cinéma. C’est pour se retrouver. On va au cinéma pour s’immerger dans un nouveau monde fascinant, pour se mettre dans la peau de quelqu’un de complètement différent de nous, mais qui dans le fond est exactement comme nous. On va au cinéma pour vivre dans un univers de fiction qui illuminera notre quotidien. On n’échappe pas à nos vies, on retrouve la vie en expérimentant, en jouant avec nos émotions, en apprenant et en ajoutant de la profondeur à nos vies. On écoute des films pour découvrir notre propre humanité.

Pour finir sur une note plus légère, devinez quel film domine le box office de 2016. Un indice, l’histoire se déroule sous l’eau…

À plus,

Emmie Wesline

Comment influencer les autres selon Dale Carnegie

Carnegie, ce nom te dit peut-être quelque chose. Il ne s’agit pas d’Andrew Carnegie, l’industrialiste qui est reconnu comme étant la personne la plus fortunée des Amériques pour avoir instauré la plus grande expansion du fer industriel au 19e siècle. Je parle de Dale Carnegie, l’auteur du classique Comment se faire des amis et influencer les autres paru en 1936. Ce summum en matière de développement personnel se place à côté de Réfléchissez et devenez riche par Napoleon Hill.

 

Quoi s’attendre de ce livre? La majorité des gens pense que c’est à propos de comment persuader et comment contrôler les autres. Pas du tout! Il est question de se soucier des autres, d’être honnête, et de s’intéresser sincèrement aux gens.

Voici ce que ce livre te permettra de faire entre autres selon Carnegie :

-          Te sortir de ta rouille mentale et t’ouvrir à des nouvelles pensées, à des nouvelles ambitions.

-          Te permettre de te faire des amis plus facilement et plus rapidement.

-          Développer des contacts humains plaisants.

-          Devenir un meilleur orateur.

-          Encourager l’enthousiasme autour de soi.

Je peux sincèrement dire que ce livre a changé ma vie. J’ai appliqué certains principes à  mon quotidien. Les voici :

·         Écouter et encourager les autres à parler d’eux-mêmes : Avoir une bonne oreille est la meilleure façon d’entretenir de bonnes conversations. On aime être écouté.

·         Sourire : Il n’y a rien de plus simple et de plus gratuit à offrir. Sourire peut ensoleiller la journée d’un étranger.

·         Respecter les opinions : Ne jamais dire « Tu as tort ». Respecter l’opinion de tous est important, même lorsqu’onn’approuve pas.

·         Encourager et souligner les améliorations : Les encouragements poussent à l’amélioration.

·         Se souvenir des prénoms : En se souvenant des prénoms, on fait en sorte que les gens se sentent valorisés et important.

·         Avoir une haute estime des autres : En montrant aux autres qu’on a une haute estime d’eux, ils font de leur mieux pour garder cette estime et ne pas nous décevoir.

J’ai également appris que c’est important d’être un leader.  C’est ainsi qu’on peut faire une différence et aider notre entourage. On souhaite tous influencer de manière positive la vie des gens qui nous entoure. Pour y arriver, il faut s’intéresser sincèrement aux autres et en apprendre plus sur eux.

Bref, je ne vais pas tout exposer ici parce qu’il faut que tu le lises, tout de suite!

Emmie Wesline

Une entrée explosive sur le marché

Il y a environ un mois, le nouveau téléphone de Samsung, le Galaxy Note 7, a fait la une de l’actualité. Un problème avec les piles au lithium qui surchauffaient menait l’appareil à prendre feu ou carrément exploser. À partir de là, il est évident que la compagnie allait se retrouver dans de beaux draps.

Photographe : Edgar Su/Reuters

Photographe : Edgar Su/Reuters

 

C’est à partir du 2 septembre qu’on voit apparaître sur le site de Samsung et dans l’actualité une annonce d’une future procédure de rappel au Canada. Ainsi, le communiqué indique que le problème est peu courant et que les appareils touchés ont été identifiés. Les consommateurs canadiens ayant déjà obtenu le plus récent modèle de Samsung pourront remplacer celui-ci par un autre appareil. Des délais d’une semaine sont mentionnés sur le site officiel de la compagnie. Dix jours plus tard, les démarches commencent enfin et on présente deux choix aux consommateurs. Soit ils remplaceront leur ancien appareil par un nouveau Galaxy Note 7, soit ils pourront obtenir un autre modèle de Samsung.

 

Le 21 septembre, on apprend qu’une mise à jour logicielle permettra aux consommateurs ayant remplacé leur téléphone défectueux par le même modèle d’être sûrs et certains que leurs appareils sont des Galaxy Note 7 de remplacement par l’indication d’une icône de pile verte. Toutefois, les problèmes persistent pour Samsung. Même leurs téléphones de remplacement surchauffent et prennent en feu.

 

C’est donc le 11 octobre que Samsung se résigne et arrête complètement la production de son plus nouveau modèle. En plus de cela, le site web de Samsung demande de cesser d’utiliser et d’éteindre tous les appareils Galaxy Note 7. Ceux qui auraient acheté ce modèle de téléphone pourront soit le remplacer par un autre modèle de Samsung ou se faire rembourser l’appareil et ses accessoires.

 

À la suite de ces péripéties, il va de soi que tout ça aura couté bien cher à Samsung. De plus, la même compagnie a subi plus d’un revers au cours du dernier mois. Peut-être ne saviez-vous pas qu’ils manufacturaient également des électroménagers. Eh bien, c’est tant mieux pour vous puisque leurs laveuses à chargement frontal Kenmore ont aussi fait l’objet d’un rappel au Canada, puisque leurs vibrations trop intenses auraient causé des dommages matériels ou même des blessures chez leurs clients.

 

Bien sûr, il est aisé de penser que cette catastrophe aura un certain rayonnement négatif sur les autres produits de la marque. Toutefois, il faut également considérer qu’une importante baisse en bourse frappe la compagnie. Effectivement, ses actions auraient baissé d’environ 8% la semaine dernière et la compagnie prévoit récolter quatre milliards de moins en profit avec ce nouveau téléphone. 

Le Festival du Nouveau Cinéma en 3 volets

L’automne est officiellement arrivé dans nos vies. Heureusement, cette saison, les festivals, véritables vedettes de la saison chaude dans la métropole, ne se perdent pas, mais se transforment. Cette semaine, la musique des scènes extérieures se transporte dans les salles de cinéma. Voici trois raisons qui, je l’espère, vous convaincront de jeter un coup d’œil à la programmation du Festival du Nouveau Cinéma, qui se termine le 16 octobre.

 

Les films

Métropole Films

Métropole Films

Contrairement à ce que certains laissent parfois entendre, le cinéma d’auteur et le cinéma populaire peuvent se côtoyer. Un film retient particulièrement mon attention : Mademoiselle. C’est l’histoire d’une jeune Japonaise coincée dans une demeure isolée en Corée du Sud. Son oncle et elle sont mystérieux, franchement pas très nets et même plutôt louches. Arrive une servante dans ce milieu plus qu’hermétique et c’est le début d’un amour interdit entre les deux femmes. Plus qu'une histoire d’amour, le film, présenté au Cinéma Impérial le dimanche 16 octobre, est avant tout un thriller. Dynamique et intense.

 

FNC eXPlore

Les séries modernes sont de plus en plus populaires. Scandal, Narcos, House of Cards… Le cinéma, lui, se fait vieux… Notre capacité d’attention collective est courte et il est de plus en plus difficile de faire d’un film un événement. Le Festival du Nouveau Cinéma décide donc d’innover pour son 45e anniversaire en ajoutant un volet gratuit et interactif à sa programmation au Complexe Desjardins. Je suggère aussi une immersion complète à la Satosphère avec les projections vidéos en 360 degrés. Pour découvrir une facette cachée du monde qui devient rapidement obsédante.

 

Les soirées musicales

C’est le temps d’aller à l’UQAM! Plus précisément à l’agora du Cœur des sciences. Le Festival propose cette année des événements musicaux à ne pas manquer pour le plus grand plaisir des mélomanes. Au programme, je retiens la soirée Mélodie Magique du 12 octobre et la soirée Rouge plaisir du lendemain. La première est électro, la deuxième est urbaine. Bernardino Femminielli nous plonge dans un univers parallèle, alors que la grande Emily Wells, New Yorkaise jusqu’au bout de ses doigts, vient nous contaminer de son charme.

Shore Fire Media

Shore Fire Media

 

Jetez un coup d’œil à la programmation.

Ambassadrice de l’unicité locale

L’an dernier, j’étais assise en classe avant le début d’un cours. Une élève faisait passer des petits dépliants concernant une nouvelle application. J’en ai pris un, pensant m’en servir comme marque-page. Quelques semaines plus tard, alors que je me cherche des nouveaux défis, je reprends le petit dépliant. FlipNpik. Pourquoi pas ? Après un entretien, j’ai l’impression d’être en mission : Aider à faire rayonner les commerces locaux à travers une application originale et interactive. Cette journée-là, je suis devenue une ambassadrice média.

Être ambassadeur media, c’est une expérience unique. Je peux demander à voir le propriétaire d’une entreprise et à me présenter en tant qu’ambassadrice média d’une start-up allumée et stimulante. Être ambassadrice média, c’est aussi rencontrer des gens inspirants et passionnés. Chez FlipNpik, on rassemble des jeunes de plusieurs cégeps et universités. Nous sommes des passionnés de graphisme, de littérature, de cinéma, de communication, de marketing, bref de tout !

C’est aussi un processus d’apprentissage. En plus d’apprendre à bien monter et filmer des vidéos et à bien éditer des photos, j’ai l’impression d’absorber un petit quelque chose de chaque commerce avec lesquelles je travaille. Chez Lowell, j’ai été initiée au Slow Fashion et j’ai pu admirer des magnifiques sacs à dos fait à la main à Montréal. Chez Garantie Bicycle, j’ai pu en apprendre plus sur les vélos électriques fabriqués par des compagnies québécoises. En visitant la boutique Kaliyana, j’ai été encouragée à assumer mon individualité de par mes vêtements. J’ai développé un goût du vinyle et de la musique tangible au 180g, un café-disquaire montréalais. Saviez-vous que le nom du café-disquaire en question provient du fait qu’un véritable bon vinyle de grand format pèse 180g ? J’ai pu filmer l’expérience d’un met chauffé sur une roche volcanique au Sukho Thai, un restaurant trop cool situé au cœur du Centropolis de Laval.

On ne peut pas nier le pouvoir des médias sociaux. Désormais, les agences publicitaires délaissent tranquillement les médias traditionnels pour se tourner vers les médias sociaux. Ce que je veux dire, c’est que YouTube est la nouvelle télévision et Instagram est la nouvelle affiche publicitaire. En travaillant en tant qu’ambassadrice média, j’ai appris à comprendre les médias sociaux et à mieux les utiliser.

Être ambassadeur média, c’est tout simplement cool !

Vive FlipNpik !

Emmie Wesline

Cet article n'est pas commandité par FlipNpik, il s'agit simplement de mon expérience personnelle. 

Les Carabins : le match et son ambiance

Vendredi 9 septembre 2016. Il fait beau!

Les Carabins de l’Université de Montréal affrontent les Gaiters de l’Université Bishop’s pour leur match d'ouverture locale.

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Il est 16 h, l’appel est lancé. Les étudiants s’entassent devant le CEPSUM. Le tailgate commence.

Les bleus ont remporté leur premier match de la saison contre leurs rivaux de toujours, le Rouge et Or de l’Université Laval, en effectuant une impressionnante remontée.

Pour afficher leurs couleurs, les partisans enduisent leurs visages de peinture bleue.

L’Université de Montréal a remporté le championnat canadien de football, la Coupe Vanier, en 2014, et a perdu en finale l’année dernière.

Les barbecues sont allumés : une quantité industrielle de hot-dogs est produite. La bière coule à flots. Les mieux préparés ont amené leurs propres consommations.

Les joueurs arborent un nouvel uniforme pour ce premier match qui affiche complet. Ils sont prêts à livrer une performance inspirée.

Il est 18 h 30. Les spectateurs se dirigent vers les gradins du stade. Ils sont accompagnés par la musique de CISM, la radio étudiante.

L’équipe locale ne perd pas de temps. Premier essai Carabins! Touché Carabins!

C’est la folie. Le public, composé de nouveaux et même d’anciens étudiants, est en délire. Les familles sont nombreuses et pour cause : les enfants s’amusent.

L’attaque des Carabins fait courir les chaineurs, chargés de mesurer sa progression infernale, tandis que les Gaiters sont coincés par la défensive.

À la mi-temps, la poutine est excellente. Celle au dindon est populaire et manque rapidement à l’appel. Malheureusement.

61-0. Les champions québécois complètent leur démolition. 61-0!

Enfin et déjà se côtoient. Le match est terminé.

Les Carabins reçoivent les Stingers de l’Université Concordia vendredi prochain.

Et le tailgate commence à 16 h.

Dernier mois de vacances : que faire?

Tu viens de fêter la fin de semaine à Osheaga. Tu te réveilles, le lundi matin, pour te rendre compte que c’est le 1er août. Le premier août! Plus qu’une trentaine de jours avant la rentrée. Ton cœur se met à battre plus fort et une sueur froide se forme sur ton front à la vue des publicités des soldes de la rentrée... Non! Tu n’as pas eu le temps de réaliser tes projets. Quoi faire du dernier mois de vacances?                                              

Voici quelques suggestions intéressantes!

Faire le plein de sommeil! Dans quelques semaines, tu te réveilleras au son de ton alarme.

Profiter du soleil! Un petit bronzage ne fait pas de mal.

Se faire une nouvelle garde-robe! C’est la saison des soldes. De plus, pourquoi ne pas se créer un nouveau style pour la rentrée?

Profiter des évènements de l’été à Montréal! Les Piknic Électronik ont lieu tous les dimanches jusqu’au 2 octobre. Le festival Mode et Design se déroule du 15 au 20 août. Le Triathlon International de Montréal aura lieu le 7 août.

Se faire un petit trip à Toronto, New York, Boston ou même Vancouver! Il n’est pas trop tard pour sortir de la province ou du pays pour quelques jours. Plusieurs chemins se font en autobus.

Se remettre en forme! Des hot-dogs, des chips et des hamburgers sont essentiels l’été, mais il faut tout de même être en pleine forme pour le retour à l’école.

Lire quelques livres! Histoire de se muscler le cerveau.

Relaxer! C’est cool, t’inquiète. Il te reste encore un mois de vacances. Il n’y a pas de quoi se prendre la tête.

Bref, tu as l’embarras du choix. Amuse-toi!

 

Lectures d'été

Quoi de mieux qu’un livre pour accompagner votre thé glacé, vos lunettes de soleil et une bonne séance de bronzage?

Voici donc quelques romans qui sauront vous porter compagnie en ces jours de beau temps.

 

Vi – Kim Thuy

Thuy nous présente son nouveau petit bijou en deux lettres. Vi signifie en vietnamien précieux, minuscule, microscopique… Voilà un peu comment se sent l’auteure. Elle se qualifie d’invisible. Tout au long du livre, il est question du paradoxe entre le grand et le petit. La petite chose qu’est Thuy est à la recherche de quelque chose de beaucoup plus grand qu’elle qui peut souvent être difficile à gérer. Ce quelque chose c’est en retournant dans son pays d’origine qu’elle le retrouve. Ce bijou est un hommage à tout ce qui lui a permis de devenir la Kim Thuy qu’on connaît maintenant.

 

La fille de Brooklyn – Guillaume Musso

Il s’agit du dernier roman du charmant Guillaume Musso. Si vous êtes familier avec ces autres romans, vous ne serez pas déçu. Comme à l’habitude, l’histoire nous fait voyager entre la France et les États-Unis. Musso le décrit comme une histoire policière et humaine. Totalement addictif! C’est le genre d’histoire qui donne envie de s’isoler constamment pour y replonger. C’est l’effet Musso.

 

Purity – Jonathan Franzen

Purity est le cinquième roman de Franzen. Plusieurs enjeux y sont présentés. Le personnage principal est submergé par les dettes étudiantes, mais tente de trouver un sens à tout ce qui lui arrive. C’est un roman sur la liberté et la plénitude avec une touche de mystère. C’est le genre de livre qui t’oblige à t’assoir deux secondes pour réfléchir à ce que tu viens de lire. Le livre sera adapté en série télévisée avec Daniel Craig comme personnage important.

 

L’insoumis – John Grisham

Grisham est reconnu pour ses romans policiers qui sont des incontournables. En voici un nouveau qui ne vous décevra pas. Dans l’Insoumis, on fait la connaissance de Sebastian Rudd : un avocat un peu voyou divorcé qui tente de mettre en lumière les dysfonctionnements du système judiciaire tout en tentant de régler les cas de ses clients. Écrit d’un style fluide et concis, on y retrouve beaucoup d’explications sur la justice qui nous permettent de mieux comprendre les évènements exposés.

Les beaux jours sont de retour

C’EST LA FIN DES FINAUX !!!!!!!!!!
Les portes de l’université s’ouvrent sur l’été : cours, vole, fuis!
 

Regarde comme tout redevient magique!
Le soleil revient réchauffer tes déjeuners en terrasses, l’herbe redevient d’une verdure incroyable, le ciel d’un bleu immaculé de nuages, les oiseaux reviennent accompagner tes balades dans les parcs et les passants se remettent à te sourire quand ils te croisent!

LES BEAUX JOURS SONT DE RETOUR.

 Qu’as-tu prévu pour l’été?

 « Je m’en vais, voyager en terre inconnue ».

C’est tellement la meilleure des choses à faire pendant l’été! Profite à fond! Découvre de nouveaux horizons, enrichis-toi et amuse-toi! S’il y a un pays que tu as toujours rêvé de visiter, saisis l’occasion. Que tu voyages seul, avec tes amis ou ta famille, ton séjour constituera toujours une magnifique expérience. Chanceux, va! Devenir un vrai globe-trotteur, ce n’est pas donné à tout le monde.

 « Je retourne dans mon pays natal voir mes proches ».

Montréal est une ville extraordinaire, fantastique et merveilleuse. Mais il est toujours bon de rentrer chez soi. Retrouve ta famille, serre-la dans tes bras. Fais-en de même avec tes amis, à qui tu as sans doute des milliards de choses à raconter.

« C’est-à-dire que je n’avais pas vu l’été arriver si vite… C’est que j’étais si souvent enfermé à la BLSH… Mes seuls amis étaient mes gâteaux… J’entame un régime. Strict. Maintenant. »

Évidemment, tu penses aux plages que tu risques de fréquenter. Et tu te retrouves devant ton miroir. C’est dingue, les dégâts d’une vie d’étudiant… ATTENTION : n’essaie pas tes maillots de bain. Déprime garantie. Ça serait dommage… Allez, je vais être honnête avec toi... Laisse tomber, c’est trop tard! Mais bon, tu peux toujours te donner bonne conscience. Courir n’a jamais fait de mal à personne et manger des légumes non plus. Motive-toi (non, non… ce n’est en aucun cas l’expérience qui parle)…

 « Je travaille… Alors, lâche-moi avec tes vacances! »

Tiens bon jeune et brave ami. Au moins, tu dis au revoir aux travaux à rendre, aux normes APA (ah, chère bibliographie sous forme APA, je te hais au plus profond de mon âme) et à l’angoisse des examens… En plus, après chaque dure journée, tu ne rentreras pas chez toi en te disant qu’il faut que tu revoies un cours… Tu n’auras rien à faire! Tu pourras profiter de ton temps libre comme bon te semble! Vois le bon côté des choses : tu travailles et tu es payé! Tu as du mérite mon grand! Tu vas pouvoir économiser pour ensuite partir en vacances, la fois prochaine! Tu pourras être fier de toi et te rendre à ton travail le cœur léger, sous le soleil de l’été! Courage!

« Je reste à Montréal, pour faire une session d’été, ou bien pour simplement profiter de la ville ».

 Tu as bien raison. Montréal est une ville pleine de bonne humeur à cette période de l’année, parait-il. Suis COMMEDIA pour obtenir les bons plans pour l’été. Il y a également de nombreux sites qui t’amèneront à trouver des évènements géniaux pour ne jamais t’ennuyer un seul instant. Ici, c’est tellement dynamique, les gens sont heureux. Rien que le fait de t’allonger dans un parc, c’est trop bon!

« Moi, mon plan, c’est de ne pas avoir de plan ».

Ça, c’est un esprit vacances, on aime ça! Échoue-toi sur ton lit, souffle. Comme c’est bon de lâcher prise. Tu l’as bien mérité, après tous ces efforts, cette énergie dépensée, la lutte contre le froid, ce travail, ces heures passées à la bibliothèque...

Bon. Prenons du recul. Oui, parce que c’est le temps du relâchement de toute la pression, mais c’est aussi le temps du bilan. Le temps où tu regardes derrière toi. Tu regardes ce que tu as déjà accompli, tu es fier. Tu regardes ce qu’il te reste à accomplir, tu es impatient. C’est ça la vraie jeunesse! Cette année aura été pleine de stress, mais aussi de joie, de moments privilégiés avec des amis en or… Tu auras fait tant de rencontres, tu auras tellement changé. Peut-être que tu sais maintenant faire cuire un poulet. Ou bien tu deviens plus entreprenant. Plus sûr de toi? Plus indépendant. Plus cultivé, ouvert au monde… Assieds-toi 5 minutes, que ce soit sur une chaise dans un café, sur ton lit, ou bien dans l’herbe. Tu as le temps, maintenant. Contemple le chemin que tu as parcouru et laisse ton beau sourire se dessiner sur ton visage.

Bon, excuse-moi, mais le moment émotion-nostalgie est terminé.
Va donc bouger, profite de ce qui t’attend! Place tes lunettes de soleil sur ton nez, enfile une robe, un short, un bermuda, un chandail! Dégage! Lâche ton ordinateur! Va t’amuser, boire un coup, retrouver tes amis, danser partout même dans des parcs! Couche-toi tard, réveille-toi encore plus tard!

Sois heureux. Heureux d’être à l’UdeM, et heureux de l’avoir quittée.

BON ÉTÉ À TOUS !!!

Le vins et fromages en six tableaux

« Du vin à volonté, des gens de plus en plus libres, d’autres gens qui font des gifs dans le coin, la peur constante de recevoir du vin sur sa robe. »

Jeudi dernier, à l’agora du Pavillon Jean-Coutu, avait lieu le traditionnel vins et fromages organisé par les associations étudiantes de communication et de communication politique. Voici notre compte rendu de la soirée, qualifiée de meilleur event de l’année, en six tableaux. Un gros merci à tous les étudiants qui nous ont partagé leurs impressions malgré leurs trous de mémoire… ma foi inexplicables.

Photographe: Emmie Wesline

Photographe: Emmie Wesline

-Le vin… et les robes tachées

Ah… Le vin! La boisson privilégiée des dieux grecs… et, une soirée par année, des étudiants en communication. Après un nombre incalculable de bières consommées cette année, l’arrivée du vin dans nos vies étudiantes était, disons, attendue! Et quel festin!

120 bouteilles de vin rouge et de vin blanc ont été servies, en plus de 3 caisses de 30 bières pour les incorruptibles. Vers 9 h, le vin blanc avait mystérieusement disparu. C’est aussi environ à cette heure-là que la chasse aux verres a débuté. « Il fallait les laver aux toilettes quand t’en trouvais ». Ouais, ou non. On devient moins susceptibles après quelques consommations. Qui dit vin, dit aussi taches! Et il y en avait des robes blanches… Une amie a renversé du vin rouge sur une autre amie, alors pour compenser la tache qu’elle a créée, elle a renversé volontairement du vin blanc par-dessus pour la nettoyer. Nous, futurs communicologues, sommes visionnaires.

-Le fromage… et la disparition très rapide du pain

Photographe: Emmie Wesline

Photographe: Emmie Wesline

Brie, cheddar doux, cheddar fort, cheddar blanc, cheddar marbré, cheddar mi-fort, formage de chèvre aux fines herbes, chèvre canneberge, chèvre normal, havarti jalapeno… Non, nous ne sommes pas au CAFCOM (les grilled-cheese vont nous manquer cet été)! Mais, sérieusement, quel menu digne des plus grands… buffets! Il y avait même du fromage sans lactose. Quand même. Le service s’est terminé vers 9 h 30. Et nos charmantes coordonnatrices à la vie étudiante en ont profité pour prendre des égoportraits avec leur menu. Non mais. Nous les avons vues se faufiler dans un coin reculé pour vider le contenu des plateaux. Elles sont aussi les principales suspectes de la disparition du pain.

-La piste de danse… et notre future présidente

« Je ne vois que notre future présidente danser pieds nus, sur le sol plein de vin! » Notre future présidente, Solène Doutrelant, s’en est donnée à cœur joie sur la piste de danse. Un incontournable, cette piste improvisée… En fait, après avoir bu, nous avions trois choix : nous asseoir, rester debout ou danser! Un grand merci aux Jeux de la communication qui savent mettre l’ambiance dans ces moments-là. Vous êtes beaux. À ceux qui sont restés assis, et bien, c’est correct aussi, les chaises sont très confortables à l’agora. D’ailleurs, nous tenons à féliciter les quelques courageux qui étudiaient à nos côtés!

-Les marches… et les talons

« L’arrivée d’en haut avec les escaliers fait très : festival de Cannes, il ne manquait plus que le tapis rouge ». L’année dernière, ces marches qui définissent merveilleusement bien l’agora avaient été le théâtre de nombreuses descentes pour le moins cocasses. Cette année, elles ont marqué la soirée, mais de manière différente. Plusieurs groupes montaient régulièrement en haut de celles-ci pour observer le spectacle qui se déroulait sous leurs yeux.

Voici la scène décrite par Caroline Streuli, coordonnatrice à la vie étudiante : J’ai dû monter en haut des marches pour une raison whatever pis je me suis retournée et j’ai vu le monde en train de rire, danser, passer un bon moment et là je me suis dit « damn cette soirée est incroyable ». C’était mieux encore que notre plan de départ, qui était de marcher avec des explosions derrière nous pendant qu’on met nos lunettes de soleil, tsé le swag à l’état pur. Bah quand on marchait entre le monde et on voyait tout le monde s’éclater comme pas possible on était les deux là « voilà ça c’est nos explosions ». En parlant de marches, nous avons remarqué les courageuses qui ont su garder leurs talons. Les garçons ont dû endurer les plaintes de plusieurs filles, mais ils ne connaissent pas eux... la souffrance.

Photographe: Emmie Wesline

Photographe: Emmie Wesline

La meilleure soirée de l’année… et ses rapprochements

« Déclarations d’amour, amitiés naissantes, limites repoussées! » Tout est possible lorsqu’on unit communication et communication politique. Tout! Dans le fond, on aime ça se retrouver, surtout quand nos cours nous séparent pendant la session. Une soirée comme celle-là, c’est l’occasion de parler à des gens que l’on replace, mais que l’on ne connait pas vraiment. Plus la soirée avance, plus on se rapproche. Littéralement. « Et c’est drôle de voir tout le monde dans ce contexte-là, chic, mais décontracté en même temps! » Ouais. On voit les gens d’une autre façon! C’est le cas de le dire. Et ça fait du bien.

Photographe: Christophe Pineau

Photographe: Christophe Pineau

-La Maisonnée… ou l’occasion de remanger du fromage

Quoi de mieux qu’une bonne poutine après une soirée remplie de fromages? RIEN. Nous vous le confirmons au COMMEDIA. Vers 11 h, la fête s’est redirigée à la Maisonnée et selon les dires de ceux qui y étaient, c’était magique. Pour ceux qui ont vu la scène de l’extérieur et bien « c’était jampack, y avait du karaoké et le party était pogné! » C’était le temps de se dire adieu… ou pas, car Laurie-Ève Charbonneau, CVE junior, nous implore de « CONTINUER À PARTICIPER DE MÊME L’ANNÉE PROCHAINE PARCE QUE ÇA VAUT LA PEINE!!! » Nous vous transmettons le message… ah et Laurie-Ève… Caroline a adoré te voir partir seule à Marie-Victorin avec le uber en fin de soirée. Elle a regardé la voiture partir, seule et découragée. Mais, vous en avez rigolé parce que la soirée était magique.

Caroline et Laurie-ÈvePhotographe: Emmie Wesline

Caroline et Laurie-Ève
Photographe: Emmie Wesline

Pourquoi la procrastination?

De la procrastination, tu feras! Parfois j’ai l’impression qu’il s’agit du premier commandement du manuel de l’étudiant.

Pourquoi faire aujourd’hui ce que nous pouvons faire demain ou le surlendemain ou le mois prochain ou la veille de la date de remise?

Selon le Petit Larousse, la procrastination est définie comme étant l’action de remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même. C’est le fait de ne pas se mettre au travail, car ce travail ne procure aucune satisfaction immédiate.

Combien d’heures passons-nous sur Facebook, Twitter, YouTube, Instagram ou Snapchat à procrastiner? Beaucoup trop, surtout quand les examens finaux approchent à grands pas.

J’ai donc décidé de mener ma petite enquête sur internet afin de comprendre les causes de la procrastination et mes recherches ont été concluantes.

Selon une étude menée par Frances Booth pour le prestigieux magazine Forbes, nous procrastinons pour cinq raisons.

1. Nous ne voulons pas effectuer le travail : je n’ai pas envie aujourd’hui, ni demain, ni lundi…

2. Le travail semble trop facile, trop difficile ou trop ennuyant : on a le temps, c’est trop facile. C’est trop dur, je vais le faire quand je serai plus en forme. C’est lassant, je vais m’y mettre quand je serai plus réveillé!

3. La charge de travail semble trop écrasante : il y a trop de choses à faire! Comment vais-je y arriver?

4. Nous prenons trop de pauses : bon, cinq minutes de travail, je mérite une demi-heure de pause...

5. Nous avons peur du succès : je n’ai pas envie de « dealer » avec toutes ses responsabilités alors je vais prendre mon temps.

La bonne nouvelle est que nous ne sommes pas seuls. Même les plus grands chefs d’entreprise et les personnes les plus occupées au monde peuvent se surprendre à procrastiner.

Voici quelques trucs que j’utilise afin d’être plus productive.

-          S’imposer des dates limites

-          Faires des listes

-          Étudier à des endroits différents

-          Désactiver son Wifi

-          Éteindre son téléphone

-          S’entourer de gens motivés

-          Repenser à ses objectifs

-          Écouter des discours motivateurs

En cette fin de session, je dis donc : « Retroussons-nous les manches et luttons ensemble contre la procrastination, notre ennemie numéro 1! »

Nous sommes capables !