divers'COM: réussir à la sortie du bac


Divers’Comm. Le nom était bien choisi pour ce premier colloque en communication organisé par les cycles supérieurs.

Tristan Péloquin est journaliste. Il écrit des articles et réalise des vidéos pour LaPresse+. Il aborde tous les sujets : la popularité florissante d’Uber, les finances du Parti Libéral, mais aussi la météo. On l’approche parce qu’il a de l’influence.

Anne-Marie Caron a fondé sa propre compagnie de Relations Publiques. Une agence de communication pour des entrepreneurs par des entrepreneurs. Ça fait rêver. Sa force? Son réseau de contacts. Ouais, des contacts, ça peut être utile…

Julie Paquin est journaliste, chroniqueuse, assistante à la réalisation et recherchiste. Sur son chemin, elle a croisé Deux hommes en or à Télé-Québec, des artisans du changement en Asie, des professionnels sans frontières et Claire Lamarche. Quand même!

Gabriel Montagne a de la prestance et un beau sourire. Il sait positionner un site web dans les premières pages d’un moteur de recherche. Ce n’est pas un hasard s’il est directeur général de son département aux Pages Jaunes. Ça explique peut-être aussi son sourire.

Stevan Brodin est responsable des ventes et du marketing pour une compagnie qui propose entres autres des capsules d'un succulent café compatibles avec les machines Nespresso. Il a fini sa maîtrise l'an passé, il s'est réveillé rapidement.

Jean-Pierre Laplante a écrit des téléjournaux pour Radio-Canada. Il est désormais administrateur de contrats chez SNC-Lavalin. Comme quoi on peut tout faire quand on fait de la communication, même passer de journaliste à administrateur de contrats.

Ils ont tous étudiés au département de communication de l'Université de Montréal.

Ils se souviennent du cours « Méthodologie de la recherche ». Avec affection…ou pas.

Ils mentionnent le CAFCOM, CISM, le Quartier Libre…

Ils parlent de la théorie si chère à l’UdeM.

Ils racontent leurs expériences de stage.

Ils étaient perdus, ne savaient pas quoi faire de leur vie.

Ils ont trouvé.

Ils réussissent.

On devrait s’en sortir nous aussi sur le marché intransigeant du travail. Et il y a toujours la maitrise! Ou les DESS. Si vous le voulez vraiment.

Khaoula, co-organisatrice du colloque, a choisi de poursuivre ses études jusqu'au doctorat.Crédits photos: Caroline Streuli

Khaoula, co-organisatrice du colloque, a choisi de poursuivre ses études jusqu'au doctorat.

Crédits photos: Caroline Streuli

La cabane à sucre

Le 17 mars dernier, les étudiants en communication ont sauté dans des bus pour une soirée riche en bières, rires, danse, et calories!

En effet, cette journée-là, nous avions rendez-vous devant le pavillon Marie-Victorin pour attendre impatiemment notre soirée « Cabane à sucre »! Dans les bus, discussions, fous rires et chansons québécoises ont amené la bonne humeur (pardon, Monsieur le chauffeur…!). Des « j’ai tellement faim! » fusaient de tous les sièges.

Une fois arrivés, nous avons découvert l’endroit. Une petite maison en bois à la décoration traditionnelle, plantée au milieu d’un terrain entouré de sapins.

En entrant, nous salivons tous : l’odeur du buffet est irrésistible! Nous découvrons alors les étalages de saucisses au sirop d’érable, fèves au lard, pommes de terres grillées à la perfection, jambon, oreilles de crisse, pain à l’ail… Une réjouissance pour les habitués québécois, une superbe découverte pour les étudiants étrangers, une façon géniale de faire exploser son estomac pour tout le monde! En plus des grandes tables favorisant la cohésion et les conversations alcoolisées (OPEN BEER!!!), un joli feu de camp situé un peu plus loin, à l’extérieur, accueille, quant à lui, les personnes en cours de digestion, incapables de mettre l’ambiance sur le dancefloor! Autour du feu, des rencontres sympathiques, des histoires racontées, et même quelques chansons chantées.

Une fois le souper définitivement terminé (autrement dit - une fois qu’on n’avait plus la force de porter une tire à l’érable à sa bouche!), le cuisinier a gentiment accepté de nous en dire plus sur la cabane à sucre. Voici le compte-rendu de l'entrevue.

Avez-vous déjà reçu autant de monde dans la cabane? Avez-vous l’habitude de recevoir des invités en si grande quantité?

Et bien je dirais que oui. Nous avons l’habitude d’accueillir en moyenne 180-200 personnes en un soir! D’ailleurs, nous sommes un peu surpris, nous pensions vous recevoir en plus grand nombre, nous avions estimé la venue de 230 étudiants, mais vous n’êtes que 160!

Depuis combien de temps existe cette cabane à sucre?

Cette cabane est centenaire, elle a été créée en 1930. Ma tante l’a reprise en 2003, c’est une cabane familiale. Seule notre famille en est la propriétaire. On s’en occupe et on la transmet de génération en génération.

Vous avez donc toujours travaillé là?

Oui, j’y travaille réellement depuis mes 13 ans. Cependant, j’ai toujours vécu ici, à aider ma tante. Juste à côté de la cuisine, il y a un dortoir où je dormais quand j’étais petit! J’avais un espace où jouer pendant que ma famille cuisinait!

Combien de temps vous a-t-il fallu pour préparer le souper de ce soir?

Nous ne sommes que deux en cuisine! Nous avons mis une bonne journée à tout concocter, et nous avons rempli le buffet environ 45 minutes avant l’arrivée des étudiants.

Avez-vous une recette favorite? Quelque chose que vous aimez tout particulièrement faire?

J’aime tout faire, mais je crois que ce que je préfère préparer, ce sont les fèves : celles-là, elles ne sont pas faciles à faire, tu les as ou tu ne les as pas! J’ai mis 4 heures à arriver à un bon résultat.

Et bien! Deux personnes courageuses ont satisfait l’estomac d’une centaine d’étudiants… Un grand merci à eux, nous avons passé une fantastique soirée.

À l’année prochaine!

Comment cartonner en affaires selon Jeremy Pastel

Jeremypastel.com

Jeremypastel.com

Mesdames et messieurs, je vous présente le guide de l’entrepreneur selon Jeremy Pastel. Dans son premier livre, Jeremy Pastel expose les étapes qui l’ont mené à développer 5 entreprises avec 20$ en poche au départ. D’un ton amical et assuré, il donne également plusieurs conseils en lien avec les particularités du marché nord-américain.

Qui est Jeremy Pastel ? En quelques mots ? Entrepreneur, conférencier et auteur. En 2008, il quitte la France pour immigrer au Québec. Il a 20$ en poche et l’intention claire et précise de créer sa propre entreprise dans le domaine de la télécommunication. Quelque temps plus tard nait VoxSun, une compagnie de téléphonie d’affaires. Pastel est à présent à la tête de plusieurs entreprises telles que BoostMyCom et GorillaNerd. Il est également partenaire d’affaires avec Serge Beauchemin et Danièle Henkel entre autres. Vous l’avez peut-être même aperçu dans l’émission de télévision « Dans l’œil du Dragon ».

J’ai eu la chance de le rencontrer à l’occasion d’une séance de signature le 17 mars. Respectueux, disponible et sympathique, il prend le temps de prendre des photos avec tout le monde et de répondre aux questions de tous.

Selon lui, la connaissance, c’est la clé. Il me conseille de lire au moins un livre par mois. Il insiste sur des livres à propos de la gestion et du développement personnel. D’ailleurs, à la fin de son livre, il offre une sélection d’ouvrages pertinents.

Pastel m’affirme que le leadership et l’entrepreneuriat vont de pair. Le leader trouvera le moyen d’innover et de se réinventer. À la fin de notre échange, il me donne quelques mots d’encouragement : si tu veux quelque chose, tu dois y croire et travailler tous les jours afin d’atteindre ton but.

Jeremy et moi :)

Jeremy et moi :)

Ce livre est un réel guide. Pastel donne de bons conseils pratiques sur comment s’associer, comment préparer une bonne présentation d’affaires ou comment maintenir un bon score de crédit.

« L’entrepreneur à succès voit le verre tel qu’il est : s’il est trop vide, il va trouver un moyen de le remplir et s’il est déjà plein, il va en trouver un autre pour le remplir ! »

Futurs communicateurs qui comptent peut-être entrer dans le monde de l’entrepreneuriat, procurez-vous ce livre.

Pour plus d’informations, rendez-vous ici.  

Devenir une animatrice en 5 temps

CISM, notre radio universitaire, a 25 ans. Je cite le valeureux site Wikipédia : « Atteignant un diamètre de 70 km, CISM est la plus grande radio universitaire francophone au monde. » Voici le premier, et le plus personnel, d'une série de trois articles sur le sujet: mon histoire radiophonique en 5 temps.

Mise en contexte

Aujourd’hui, je me prépare à animer en direct une nuit de programmation spéciale pour les 25 ans de CISM. Le 15 mars, au petit matin, au 89,3 FM, vous entendrez une animatrice, qui relève un défi qu’elle n’aurait jamais cru possible il y a de cela deux ans. Et j’ai hâte. Retour en arrière.

Septembre 2014

J’entame ma troisième session au baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement au primaire à l’Université de Montréal. Je ne me sens pas à ma place. En fait, je sais que je suis en train de passer à côté de ma vocation, et mes cours, en cette session dédiée à l’éducation préscolaire, me semblent plates. Très plates. Pour me divertir, je décide de m’inscrire à un atelier des Activités culturelles : celui d’animation radio.

Mes mercredis soirs de cette session d’automne deviennent rapidement les soirées incontournables de ma semaine. 3 h de pur plaisir. Nous sommes dix participants et pas juste des universitaires. J’ai rencontré l’actuelle responsable des communications à la fondation HEC Montréal, une productrice de films, une musicienne incroyable, et j’en passe…

L’atelier est donné par Étienne Dubuc, le directeur de la programmation de CISM. Il est sévère avec moi. Il n’hésite pas à me reprendre, à me corriger.

Notre projet final : une émission qui passera sur les ondes de CISM. Notre thématique : le Web. Mes collègues me désignent pour être l’animatrice de notre émission. Je suis contente. Je suis fière. Lors de l’enregistrement, je suis nerveuse, mais tout se déroule à merveille. On sort fêter.

Décembre 2014

Je soumets un projet d’émission à CISM : On vire folk! Je n’aime pas vraiment le folk. Je veux juste animer. Étienne m’a dit qu’il veut une émission de folk. Ça manque à sa grille de programmation. Je la lui donne. Ma démo est horrible. HORRIBLE. Je la prépare en un après-midi et je me dis qu’il y a de fortes chances qu’on me refuse.

Je passe le temps des fêtes en Floride (ah, le bon temps…). J’ai lâché mon bac en enseignement, je me prépare à amorcer MON bac en Communications. J’ai hâte et j’attends la réponse de CISM. Je l’ai attendue… Pas de nouvelles, bonne nouvelle, on dit, n’est-ce pas?

Je l’obtiens. ENFIN. Je deviens l’animatrice du Palmarès du lundi, une émission qui existe depuis toujours et où plusieurs animateurs ont reçu leur première chance. Mon projet est refusé, mais pas moi. Merci Étienne. Je comprends pourquoi tu étais sévère avec moi.

Janvier 2015

J’anime mon premier Palmarès du lundi. Mon rôle : choisir chaque semaine 6 pièces francophones et 7 pièces anglophones parmi toutes celles répertoriées dans le Palmarès de CISM. Je présente les chansons du moment, les artistes qui deviendront connus dans l’année qui suit. Je souris quand je lis les découvertes musicales des grands quotidiens. Je les connais déjà.

Juin 2015

J’anime mon Palmarès en direct des Francofolies. Je réalise mes deux premières entrevues, avec Fauve et Navert, qui arrive 5 secondes avant son micro. Le direct. Le direct!

 Janvier 2016

Je deviens la nouvelle coanimatrice des Bars Tendres. Notre mission : démocratiser la culture des boissons alcoolisées et bars au Québec. Pour la première fois, je coanime et je réalise des entrevues sur une base régulière. Je n’écris plus du tout mon texte et j’apprends à me faire totalement confiance.

C'était mon histoire (ben le début là...), deviendrez-vous le prochain bénévole de la station (nous sommes 125, « une belle famille ») ? Devenir animateur est une expérience formidable.

Une exposition: plusieurs visages

Voici Karim Haddad, un peintre franco-algérien.

Aujourd'hui, 6 mars (16h à 20h), il vous invite à son premier vernissage à Montréal.

J’ai eu la chance de le rencontrer et d’admirer ses œuvres. Faisant le tour de son appartement, je reconnais des membres de sa famille et de son entourage. S’inspirant de ses expériences et de celles de son entourage, il peint surtout des visages en pleine expression.

Travaillant en peu de temps, il m’avoue que peindre des visages ne lui prend pas de temps. Faire transparaître les émotions est la tâche la plus ardue. Ce qui compte le plus pour lui, ce sont les sentiments. Il le dit lui-même : l’art, c’est le sentiment. Et c’est ce qu’il cherche à faire ressentir à travers ses tableaux.

Ayant eu la chance depuis tout petit de côtoyer des gens de toutes les nationalités et de toutes les classes sociales, Karim m’affirme que nous sommes tous les mêmes. C’est également un message qu’il cherche à véhiculer à travers son art. Il peint des riches, des pauvres, des hommes, des femmes, des enfants, des personnes âgées, des blancs, des noirs, des asiatiques… La diversité est très présente dans ses œuvres.

Ses plus grandes inspirations sont Picasso, avant sa période cubiste, et Miro, un autre artiste qui exprimait des sentiments à travers ses tableaux.

S’il y a bien une chose que je retiens de Karim, c’est la liberté qu’il se permet à travers son art. Il ajoute une touche enfantine, comme Miro, à plusieurs de ses tableaux pour créer un contraste. Variant les couleurs et les techniques, Karim produit des tableaux uniques et originaux.

Faites donc un tour aux Foufounes Électriques. Les œuvres de Karim y seront exposées du 6 mars au 2 avril 2016.

L'art d'être un bon orateur

Pas besoin d’être un leader ou un politicien pour bien s’exprimer en face d’un auditoire. Nous sommes en mi-session. Si vous avez mis en application les conseils que je vous ai présentés au début de la session, vous devriez être sur une bonne voie. Pour plusieurs d’entre nous, mi-session rime avec évaluations qui riment avec présentations orales!! J’ai donc décidé de lire Confessions of a Public Speaker par Scott Berkun pour réellement comprendre l’art de parler en public.

Voici quelques conseils pour passer de B+ à A+ lors de vos présentations orales!

Connaissez votre sujet!

Choisissez un sujet que vous connaissez ou que vous aimez, si c’est possible. Cela diminuera votre anxiété, car vous serez déjà à l’aise par rapport au sujet.

Pratiquez, pratiquez, pratiquez…

Comme le dit Arnold Schwarzenegger, la clé du succès est la répétition. Je vous conseille donc de pratiquer votre oral autant de fois que vous pouvez. Pratiquez devant un miroir, enregistrez-vous avec une caméra pour pouvoir vous évaluer, et pratiquez à haute voix.

Visitez la salle dans laquelle vous allez faire votre présentation.

Si vous connaissez la salle dans laquelle vous allez parler, allez y faire un tour. Marcher sur l’estrade. Imaginez-vous en train de faire votre présentation. Cela vous permettra d’être moins anxieux et de vous familiariser avec la salle.

Souvenez-vous que votre auditoire est de votre côté.

Parler en face d’un auditoire peut être une expérience très stressante. Parfois, la nervosité peut même vous donner l’impression que le public est votre ennemi. Sachez que s’il est dans la salle, c’est parce qu’il veut assister à votre présentation. Le public est là pour vous! Il veut que vous réussissiez!

Variez votre ton, débit et volume.

Pour garder l’intérêt et l’attention du public, il est préférable de varier son ton, débit et volume. Il n’y a rien de plus endormant que d’écouter quelqu’un parler d’une manière monotone. Un peu de fluctuation est toujours intéressant.

Ne vous excusez pas!

Si vous faites une erreur, ne vous excusez pas. À part, si vous devez corriger un fait ou une information. En vous excusant, vous attirez l’attention du public vers votre erreur qu’il n’a probablement pas remarquée.

Faites rire le public si c’est possible.

Une bonne blague permet de briser la glace. Rire est une bonne manière de vous détendre et de mettre le public à l’aise.

Faites comme si vous racontiez une histoire.

Nous racontons des histoires à longueur de journée. Si vous vous représentez votre oral comme une simple histoire à raconter au public, vous serez plus détendu.

Observez d’autres orateurs!

Au lieu de passer des heures sur Instagram, pourquoi ne pas visionner des vidéos de grands orateurs comme Martin Luther King, John F. Kennedy, Winston Churchill, Oprah Winfrey ou même Barack Obama? Tentez d’imiter leur style et leur confiance.

Souriez =)

Si nous avons des dents, c’est bien pour sourire, n’est-ce pas? Sourire vous permettra de paraître chaleureux aux yeux de l’auditoire. Vos spectateurs seront déjà à vos pieds!

Saviez-vous que Lincoln avait une voix aiguë? Barbara Walters, Winston Churchill et Charles Darwin avaient des problèmes de bégaiement. Dale Carnegie avait un fort accent du Sud et Cicéron souffrait d’hyperventilation.

Cela ne les a pas empêchés de devenir de grands orateurs!

N’oubliez pas que tout est possible!

Les Rendez-vous du cinéma québécois

Si vous vous baladez dans les rues à proximité de la station de métro Berri-UQAM, vous risquez fort bien d’apercevoir des banderoles et des affiches annonçant la 34ème édition des Rendez-vous du cinéma québécois. Toutefois, savez-vous réellement de quoi il s’agit?

Ce festival, prenant place à Montréal du 18 au 27 février 2016, satisfera tous les amateurs de cinéma québécois. En effet, pas moins de 330 films seront projetés dans les salles partenaires à cet événement. Les cinéphiles pourront voir en primeur plus d’une centaine de projections, mais également voir ou revoir des films déjà sortis au grand écran. Dans la programmation, on retrouve à la fois des documentaires, des courts-métrages et des longs-métrages. Des œuvres comme Cris sur le Bayou, Les Êtres Chers, Les Démons, Corbo, Continental – Un film sans fusil et La Passion d’Augustine seront présentées.

Dans une ambiance accueillante et intimiste, venez rencontrer les quelque 400 artisans qui, sans aucun doute, prendront plaisir à converser avec vous. Cet événement permet de réunir tous les amoureux de cinéma, afin de pouvoir partager leur passion commune pour celui-ci. Si vous le désirez, vous pouvez également prendre part à des leçons de cinéma. Des artistes comme Philippe Falardeau et Pascale Bussières, la porte-parole du festival, partageront avec les spectateurs leur parcours et leurs expériences. Des rencontres privilégiées à ne pas manquer!

Pour avoir assisté aux Rendez-vous du cinéma québécois, je peux témoigner de l’ambiance qu’on y trouve. Les rues sont animées de cinéphiles, se promenant entre les représentations. À l’intérieur, le personnel est accueillant, souhaitant partager leur passion pour le cinéma avec nous. Les conversations entre les spectateurs tournent principalement autour des films qu’ils ont vus et de ceux qu’ils verront. Dans mon cas, j’ai eu la chance de discuter avec plusieurs personnes très intéressantes : des artisans, mais aussi d’autres visiteurs. Les échanges se font facilement, puisque tout le monde adore parler de cinéma et entendre ce que les autres ont à dire.

D’ailleurs, il faut être fier de notre cinéma québécois, ce cinéma qui rayonne et qui voyage de plus en plus entre les océans. Pour ce festival, des invités internationaux viennent jusqu’à Montréal afin d’y prendre part. Ce n’est pas étonnant, car les artistes québécois sont extrêmement talentueux. Les représentations dépassent souvent les attentes des spectateurs. En effet, lorsque j’étais sur les lieux, j’en ai entendu plusieurs mentionner qu’ils étaient surpris par la qualité des films.

Bref, une foule d’activités sont offertes, certaines gratuitement. Il y en a certainement pour tous les goûts, mais aussi pour tous les budgets. Profitez du tarif étudiant réduit et venez célébrer le cinéma québécois!

Si vous désirez obtenir plus d’informations sur la programmation, allez directement sur le site des Rendez-vous du cinéma québécois.

Bon festival!

Une histoire de voix

Tu regrettes d’avoir raté la soirée karaoké du siècle? Tu n’as pas pu assister et encourager la prestation de tes amis de communication? Ne t’en fais pas, tu peux toujours vivre cet instant unique à travers ces lignes…!

Lundi 25 janvier 2016,18 : 30. Malgré le vent qui te fait greloter et la nuit tombée, tu te diriges vers la seule source de lumière chaleureuse qui anime le quartier Côte-des-Neiges: notre bonne vieille Maisonnée, qui est bondée. En passant la porte d’entrée, tu en prends plein les yeux, plein les oreilles. Chaque visage que tu croises est illuminé d’un sourire communicatif. Reste alors à rejoindre ta « team »… Bientôt, tu aperçois des têtes entourées d’un bandeau qui te rappelle quelque chose… Ce sont les Comm’, là-bas! À ta grande surprise, ils occupent la majorité des tables de la salle du fond : ils sont venus nombreux, et tous en forme! C’est alors que tu croises Ariane Laval, vêtue de son costume de scène aux couleurs de l’équipe. Entourée de ses coéquipiers, Ariane te confie être déterminée à nous offrir un show au top : « On va tout donner, ça fait au moins trois fois qu’on répète, on est prêts! » Plusieurs équipes passent… Les écrans diffusent les prestations en direct. Tous les yeux y sont fixés. Des yeux rieurs, ou bien écarquillés à l’écoute de certaines voix, mais aussi (il faut l’admettre) des yeux plissés par les fausses notes… 19:30 : Allez, c’est à nous. L’annonce de notre montée sur scène est recouverte par les encouragements enthousiastes des nombreux jeunes communicateurs.

Avant même que la musique ne soit lancée, un sentiment de fierté s’empare de toi. Regarde comme ils sont beaux, ces artistes! Regarde comme ils sont originaux, soudés, heureux et prêts à te donner du pur spectacle! Pour toi, ils ont déjà une longueur d’avance, puisqu’ils ne sont pas un duo ou un trio, comme les précédents adversaires. Et non, ils sont plutôt venus en bande! Catherine, Ariane, Jeanne, Stella, Laurie-Ève, Violeta, Marina et Bertrand. Tu applaudis, tu siffles, tu hurles, tu te donnes à fond pour les encourager, puis l’instrumental débute. Tu reconnais l’air de la célèbre chanson des White Stripes, « Seven Nation Army »! Tu es comme un fou! L’équipe a mis la barre très haut : une chorégraphie superbement exécutée, pas (ou peu!) de fausses notes, un jeu théâtral irréprochable, et la cerise sur le gâteau : BERTRAND SE FAIT ARRACHER SON CHANDAIL! La fin de la performance est acclamée, tu entends des tonnes de « Ils ont tout donné! », des « COMMUNICATIOOOON!!!! » ou encore des « Ooooh, qu’ils sont beaux…! » : il n’y a pas à dire, l’esprit de famille des Comm’ est au rendez-vous.

Finalement, le karaoké se poursuit avec toutes les autres facultés (qui à tes yeux sont clairement moins bonnes) et tu continues à enchainer les pichets de Tremblay en t’agitant sur les différentes chansons (plus ou moins reconnaissables…). Au moment de l’annonce du classement, tu es plein d’espoir. Malheureusement, ta team n’est pas dans le top 6. Communication n’a pas remporté la compétition. Mais comment est-ce possible? Malgré la déception, tu restes fair-play, mais surtout fier. Tu auras passé une super soirée, et tu auras assisté à la cohésion suprême des étudiants de communication : on est les premiers dans notre cœur et on le chantera jusqu’à la fin de notre bac!

Agenda culturel: février 2016

Voici 5 activités culturelles à ne pas manquer pour le mois de février !

1.    Re-Génération dans la Satosphère - 4 et 5 février, 20h, 15$

Situé au deuxième étage de la Société des Arts et Technologie, le dôme est un médium dédié à la création artistique et aux activités de création. C’est sur son plafond géant de 18 mètres que sera présenté un film réalisé dans le cadre de la COP-21. Présentée en première mondiale le mois dernier à Paris, cette réalisation immersive aborde de façon poétique l’importance de notre planète. Ce film invite le spectateur à comprendre le potentiel génératif de la vie à travers la technologie, l’art et la science. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les passionnés de nature et de science!

2.    Jazz Cartier -  Le Belmont – 6 février – 20$

C’est au coin des rues Saint-Laurent et Mont-Royal que Jazz Cartier, rappeur torontois, s’arrêtera pour présenter son premier album Marauding in paradise. Jazz Cartier, de son vrai nom Jaye Adams, a été proclamé numéro 1 des rappeurs de l’année à surveiller par le site HipHopCanada.com. Cet artiste talentueux génère depuis peu de temps un réel engouement dans la scène Hip Hop. Une opportunité à ne pas manquer pour voir cet artiste qui pourrait fort bien devenir très connu.

3.    Nuit blanche à Montréal - 27 février

Dans le cadre de Montréal en lumières, la nuit blanche est de retour pour une 13e édition! Plus de 200 activités dans 138 lieux transformeront Montréal, le temps d’une nuit, en une immense fête. Spectacles, danse, théâtre, art souterrain et partys font partie de la programmation qui sera dévoilée le 9 février. Un grand avantage de cet événement est que le métro est gratuit et ouvert pour toute la nuit. Autre avantage : c’est l’événement idéal pour célébrer le début de la semaine de lecture (ou pour d’autres, semaine de congé)!

4. Kurt Vile - samedi 20 février - 20 h : 30, 31$

Kurt Vile sera de passage le 20 février au théâtre Corona Virgin Mobile. Ce chanteur philadelphien présentera son tout dernier album b’lieve i’m going down. Avec des arrangements riches, des textes fluides et une mélodie folk rock, ce sixième album est tout simplement irrésistible. Kurt Vile profitera sans doute ce se spectacle pour jouer quelques pièces au piano, un instrument très présent dans ses dernières chansons. À voir ! 

5. Jardin de réalité virtuelle – jusqu’au 31 mars – Gratuit

Nous entendons souvent que les casques de réalité virtuelle sont au cœur des nouveautés technologiques pour l’année 2016. Il est maintenant possible de vivre l’expérience de s’immerger dans un monde complètement différent en se rendant au Centre Phi. Cette exposition permettra aux visiteurs de visualiser quatre des plus marquantes œuvres de réalité virtuelle. En repoussant les limites de l’art et de la technologie, les réalisateurs abordent de grands enjeux de société du 21e siècle. Cette expérience vous transportera dans plusieurs régions du monde, notamment au cœur du Libéria et de la Jordanie.

Igloofest

21 h 18. C’est approximativement l’heure à laquelle nous sortons du bus, ma gang et moi. Enfin, je crois. Faut dire que j’ai un peu oublié ce début de soirée. But anyway, à peine les pieds dans la neige, le ton est lancé. Le cœur de Montréal bat son plein. Euphorie et décadence sont à l’honneur ce soir, on le sent. Si bien que, 10 minutes plus tard, je me suis surpris à sauter au rythme d’une foule déchaînée. Retour sur une soirée pour le moins mémorable.

GrandTheft, tu connais? Non? Tu devrais.

C’est sous le flow de ce célèbre DJ canadien, qu’a vibré le Vieux-Port de Montréal en deuxième partie de soirée, ce jeudi soir, sur la scène Vidéotron. Dans un mélange soigneusement orchestré de House Rap Trap & Bass, le public a su se laisser porter par cette vibe si particulière sifflée par les enceintes de l’Igloofest, pendant plus de 2 h. Tu sais, celle qui te rend sourd pendant 15 minutes à la sortie... Tu connais ton sort, but we don’t care, le son est maître.

Le festival est devenu en 10 ans l’un des évènements électros les plus attendus. Et ce n’est pas pour rien. Car oui, ce qui fait de l’Igloofest un endroit unique, c’est sa structure. Et personne ne me contredira sur ce point. Dès l’entrée sur le site, tu sens ces vibrations te bercer le creux de l’oreille sur 360 degrés. Tu sens la bonne soirée. Tout simplement. Hier soir, tu sentais surtout les drops infinis s’enchaîner les uns après les autres sans moindre mesure. La foule est en transe, moi avec, le pari est réussi. Que demander de plus? Avec des effets visuels continus projetés sur des conteneurs qui te donnent l’impression d’être sous hallucinogènes pendant tout le set, ton corps est littéralement dans un état second. Tu fermes les yeux. Et tu te laisses porter.

Mais il faut reconnaître aussi que la performance est vraiment bonne. C’est fluide, soigné, et les transitions sont recherchées. GrandTheft a su imposer son style sur de gros tubes tels que Summer ou encore Heroes tout au long de la soirée pour un public venu l’acclamer par -10 °C. En collaboration régulière avec de grands artistes internationaux tels que Diplo ou Keys N Krates, et producteur officiel pour de gros labels tels que Dim Mak, Young Money, l’influence Trap& EDM - Electro Dance Music - est fortement présente. C’est ce que nous sommes venus chercher, nous sommes repartis comblés.

Next stop, 6 février, 22 h 30, pour le célèbre producteur/compositeur français Brodinski.

Le Carnaval, c'est aussi du sport!

À l’occasion du Carnaval, des tournois inter-facultés sont organisés pour trois sports : le flag-football, le ultimate frisbee et le soccer.

Quoi de mieux qu’une bonne partie de soccer ou de foot pour se remettre en forme après les vacances des fêtes? En arrivant au deuxième étage du CEPSUM, les membres de l’équipe de communication se faisaient rares. Seulement cinq courageux étaient prêts à affronter l’équipe de chimie, qui elle, semblait prête à faire un carnage.

18 h 40 : La panique se fait sentir au sein de la troupe de jeunes communicologues. 18 h 45 : L’échauffement tire à sa fin et seulement cinq étudiants à se passer le ballon. 18 h 49 : Les sauveurs arrivent en trompe prêts à affronter l’adversaire. Nous sommes maintenant huit et nous sommes remplis de bonne volonté. Un regain d’énergie s’empare de l’équipe. Pas le temps de s’échauffer pour les nouveaux arrivés, au jeu!

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La compétition sera féroce et sans pitié (ou pas). Les deux équipes s’installent sur le terrain afin de commencer la partie. Le froid est présent, mais vite disparu après quelques allers-retours à courir après le ballon. Malgré le terrain propice aux embûches, le plaisir et la rigolade sont au rendez-vous. Avec une gardienne des buts implacable, des attaquants au cardio infatigable et des joueuses ayant le cœur à la rigolade, ce défi du Carnaval fut un flop total sur le tableau des points, mais un franc succès pour l’amusement sur le terrain.

Cette partie terminée, toute l’équipe entre pour se reposer et reprendre son souffle. L’entracte grandement mérité de tous et toutes, permet de se détendre et de prendre quelques gorgées de courage alcoolisé avant de repartir sur le jeu.

« Let’s go communication et bonne chance! » sont mes derniers mots avant de quitter mon équipe qui est déjà en échauffement pour une seconde fois avant d’affronter l’équipe de médecine dans un match nocturne d’ultimate frisbee. Après tout, comme on dit, l’important ce n’est pas de gagner, mais c’est de participer!

Laser-Quest

Jeudi 22 février, 20 h. Deux représentants de chaque association étudiante sont conviés au Laser Quest Montréal, afin de livrer une bataille sans merci. Lucas Jouin et Melvin Laur se sont portés volontaires pour représenter notre programme et, évidemment, tenter de décrocher la victoire.

Je les rejoins à l’entrée du Laser Quest, puisque je souhaite en apprendre davantage sur leur passé de combattant. Un détail que j’ignorais est que chaque participant devait être costumé. Je retrouve donc Lucas déguisé en éléphant et Melvin en renne.

Bref, je leur demande s’ils ont déjà joué au Laser Quest. Lucas déclare n’avoir jamais essayé. Melvin annonce qu’il a joué il y a dix ans (Lucas renchérit en disant qu’en fait, c’est comme si c’était non).  Ce n’est pas grave, puisque seule leur motivation pourrait bien leur permettre de gagner cette bataille. D’ailleurs, Melvin mentionne : « Quand je vois la tronche de nos adversaires, franchement je n’ai pas peur ».

Ils n’ont pas vraiment de stratégies, ça va se faire au feeling. Ils vont tâter le terrain et voir ce qu’ils peuvent faire pour préparer le combat. Selon eux, c’est la clé de la réussite. Quand je leur demande s’ils sont venus pour s’amuser ou pour gagner, Lucas affirme qu’il est « clairement venu pour s’amuser. Mais après, gagner c’est cool ». Melvin, pour sa part, déclare : « Moi je veux gagner. Je veux que Communication soit fière de ses deux élus. Je veux que nos noms soient acclamés lundi quand on ira en cours ». Une attitude de vainqueur!

Avant de jouer, il faut s’enregistrer. Lucas devient Luluolio, Melvin; Melvinito. Un membre du personnel me demande si je veux jouer. Même si mes points ne compteront pas pour le carnaval, je suis heureuse de participer. En raison du nombre important de joueurs, il y aura deux vagues. Nous sommes dans la deuxième.

Lorsque c’est notre tour, nous nous dirigeons dans une petite pièce. Une main sur le cœur, nous devons clamer à voix haute que nous suivrons toutes les consignes. Puis, nous allons enfiler notre équipement et la partie commence. Tous se dispersent, essayant de trouver LE meilleur endroit. C’est une partie solo, aucun allié. Les lasers surgissent de partout et il est difficile de se cacher sans être repéré. Après 15 minutes, nos fusils sont désactivés, signe que la partie est terminée. Nous sortons afin de découvrir les résultats. Sur 32, Lucas se classe au 17ème rang, moi au 18ème et Melvin au … ème. Le combat n’est pas terminé, il reste deux autres parties.

La deuxième partie est une partie nommée « apocalypse ». Habituellement, lorsqu’on se fait toucher, nos fusils se désactivent cinq secondes. Là, aucune désactivation. Après 15 minutes, la partie se termine. Le pointage annonce que je me suis classée au 13ème rang, Lucas au 14ème et Melvin au 23ème. Tout n’est pas perdu!

Je ne participe pas à la troisième partie, mais nos deux représentants y vont, encore plus motivés que jamais. Melvin fait une montée fulgurante, se classant au 8ème rang. Lucas se classe au 21ème rang. Au final, l’AÉCUM se classe 17ème sur 31!

Même s’ils n’ont pas décroché la victoire, ils sont satisfaits de leur performance. Lucas est content « parce qu’il a bien répondu aux coups qu’on lui a mis dans la tronche ».  Bref, ils ont tout donné et on peut quand même les féliciter pour leur bon travail!

Critique du film Joy

Critique du film Joy, réalisé et écrit par David O. Russell.

En m’installant sur mon siège de cinéma, je pensais visionner un film de famille rempli de joie. Ce que j’ai ressenti tout au long du film était bien plus que de la joie.

En fait, Joy est un film semi-autobiographique. Il relate la vie de Joy Mangano, jouée par Jennifer Lawrence, le génie à l’origine de la « Miracle Mop ». Le film débute sur l’histoire d’une petite fille pleine d’imagination qui semble vivre un conte de fées. Sa grand-mère est adorable, ses parents sont heureux et Joy est pleine de confiance. Malheureusement, le conte de fées avait une date d’expiration. Maintenant mère célibataire, vivant sous le même toit que ses parents divorcés, et son ex-mari, Joy ne vit pas la vie qu’elle a toujours voulue. Amère et épuisée, elle n’arrive pas à digérer la vie qu’elle mène jusqu’au jour où une brillante idée lui vient. À présent motivée à concrétiser son idée, Joy ne recule devant rien pour prouver à son entourage qu’elle est apte à devenir la personne qu’elle mérite de devenir.

Je tiens à mentionner que Jennifer Lawrence interprète Joy Mangano à la perfection. Je pouvais facilement m’identifier à elle. Je ressentais sa frustration, sa peine, sa joie, sa détermination et son espoir. Robert de Niro tient le rôle de son père, Rudy Mangano, un homme amusant, mais exaspérant à certains moments. Bradley Cooper incarne Neil Walker, l’homme qui aidera Joy à faire connaître son produit. Décidément, ce trio est la combinaison parfaite pour réaliser des œuvres marquantes.

S’il y a bien un mot qui m’est resté à la fin de la projection, c’est le mot : « Détermination ». Joy était déterminée à vendre son produit et à prouver à tout le monde qu’elle était compétente. Elle n’a jamais abandonné malgré le pessimisme de son entourage et les nombreux obstacles qui se dressaient devant elle. Il y a plusieurs leçons à tirer de ce film. Le plus important est : personne ne peut vous faire sentir inadéquat sans votre consentement.

Maintenant âgée de 59 ans, Joy est à la tête d’un empire valant plus de 3 milliards de dollars. En plus d’avoir inventé la « Miracle Mop », elle est également à l’origine des « Huggable Hangers », un produit appuyé par Oprah, et apparait régulièrement sur la chaîne Home Shopping Network (HSN).

Je suis sortie de la salle de projection, motivée à accomplir de grands exploits. Si vous avez l’espoir de devenir entrepreneur, si vous voulez être inspirés ou si vous voulez simplement visionner un bon film, allez donc voir Joy!

Il y a une semaine, la victoire

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Il s’appelle Karl. Il est étudiant en Communication. Et aujourd’hui, on le surnomme le mec avec les gros abdos ou le dude qui fait des C.

Voici son histoire et la nôtre.

La honte
L’an dernier, notre programme a été disqualifié de la plus grande compétition inter-facultés de l'UdeM: le carnaval. Pourquoi? Aucune participation.

L'annonce du défi
Un an plus tard, nous sommes tous là, réunis au Cabaret La Tulipe, et nous constatons l'épreuve qui nous attend. Un d'entre nous devra se sacrifier. Mais qui peut résister à un savoureux mélange de mayonnaise, moutarde, crème sure, céréales, ketchup et champignons?

Le festin
Karl vient de terminer sa pratique de soccer et il a faim. Il se propose. Pendant son défi, il nous fixe. La faim, on la voit aussi dans ses yeux. Il aperçoit un de ses compétiteurs torse nu en slip de Tarzan. Il se dénude à son tour. Sans gêne. Pourquoi en aurait-il? 48 secondes plus tard, il a fini…son défi, son show. On se serait cru au 281. Le délire. La joie. La folie. 

Les réactions de Karl
« Les champignons étaient une belle surprise. »
« J'ai fait ce que je fais de mieux: manger. »
« Je déteste rien à part les betteraves! »
« Je suis un étudiant qui ne refuse pas un repas gratuit. »
Quatre citations, un seul et même homme.

L'annonce du gagnant
Oups…Il y a 4 vagues finalement. D’autres prétendants montent sur scène. La victoire n’est pas assurée. Oh well… La crainte se révèle…non justifiée. 
Le décompte défile. La cinquième position, et puis la quatrième, la troisième, la deuxième... et finalement la première...COMMUNICATION.  COMMUNICATION. COMMUNICATION.

Le constat
Cette année, pour l’ouverture du Carnaval, nous avons gagné. De la disqualification à la victoire.

Et Karl dans tout ça?
Depuis le 11 janvier dernier, il est fier. Son sourire charmeur ne décolle plus de son visage. Il se sent reconnu. Et reconnait plus que jamais son programme. Notre programme. COMMUNICATION.

Une nouvelle session: de nouvelles habitudes

Une nouvelle session débute. La pression de la dernière session a disparu. La neige est enfin tombée. On a déjà hâte aux vacances d’été. Avant d’y arriver, il faut affronter la session d’hiver. Voici quelques habitudes qu’il serait bien de développer afin d’accumuler plusieurs succès.

Avoir un agenda

C’est bien de penser que notre mémoire peut se souvenir de tout, mais c’est faux de penser ainsi. Ayez toujours en votre possession un agenda dans lequel noter vos devoirs, vos dates d’examens, vos rencontres de groupes, vos horaires de travail…Cela réduira votre anxiété de manière exponentielle et vous n’aurez plus à penser à tout ce que vous avez à faire. N’oubliez pas que l’organisation est la clé !

Prendre soin de soi

La santé avant tout ! Un esprit sain dans un corps sain. Mangez bien, prenez le temps de dormir, faites du sport, et buvez beaucoup d’eau. Entourez-vous de gens positifs. Apprenez à dire non. Écoutez votre corps !

Diviser son travail

Travaillez un peu tous les jours. Divisez la matière à étudier en plus petites parties. Étudiez deux chapitres par semaine, par exemple, et dites adieu aux nuits blanches juste avant les examens. C’est totalement possible de réussir tous ses cours en obtenant d’excellents résultats tout en ayant ses sept heures de sommeil toutes les nuits.

Commencer dès le début

Dès le premier cours, si l’enseignant vous donne des lectures, faites-les. Faites de votre mieux pour être à jour dans toutes vos matières. Il n’y a rien de pire que de lire l’équivalent de cinq semaines de textes en une semaine parce qu’on se disait qu’on avait le temps avant les examens de mi- session. Gardez à l’esprit que le temps continue d’avancer même lorsqu’on ne fait rien.

Une chose à la fois

Ne commencez pas la session en pensant à la mi- session, à la fin de session ou à la quantité de travaux à rendre tout au long de la session. Prenez les choses une à la fois. Ça ne sert à rien de se stresser dès le début. Nous allons atteindre la ligne d’arrivée éventuellement.

Assister à ses cours !

Ce n’est pas toujours amusant de se lever tôt le matin, affronter 30 cm de neige et -25 de température pour assister à un cours à 8h30 un lundi. Comme le dit Cal Newport, les seules raisons qui l’empêcheraient d’assister à un cours sont s’il fait 105 de fièvre, s’il doit se rendre à L.A. pour accepter un Oscar, ou si sa jambe est prise dans un piège à ours. En d’autres mots, TOUJOURS ASSISTER À SES COURS ! Pour bien assimiler la matière, rien de mieux que d’être entouré d’autres étudiants, d’écouter le professeur et de poser des questions lorsqu’on ne comprend pas bien une notion.

Croire en soi

Avant tout, il est extrêmement important de croire en soi. Les personnes couronnées de succès croient en eux, ont confiance en leurs capacités et ont foi en leur avenir. Levez-vous chaque matin, regardez-vous dans le miroir et dites-vous que vous êtes des êtres humains fantastiques et que vous allez faire de votre mieux pour réussir tout ce que vous allez entreprendre.

L’avenir vous appartient !

Passez une excellente session !

Wappiti: faire une différence pour la planète et son portefeuille!

L’automne dernier, je cherchais un stage qui correspondrait à mes valeurs afin de gagner de l’expérience dans un domaine stimulant. Wappiti Ltée, une entreprise sociale encourageant la consommation responsable, m’a accueillie, et ce, depuis maintenant quelques mois.

Qu’est-ce que Wappiti?

Wappiti est une plateforme collaborative facilitant l’échange, la vente et le don de biens et de services. Il s’agit d’une sorte de Kijiji social. On peut s’y inscrire et publier ses propres annonces gratuitement! Wappiti offre également des profils spécifiques pour les OBNL et s’engage à leur remettre une partie de ses profits. 

L’utilisation est simple : il suffit d’indiquer dans la section offre ce que vous avez en trop et que vous n’utilisez plus, puis écrire dans la section demande ce dont vous avez besoin. Le système d’automatisation de la plateforme formera instantanément des liens entre les offres et les demandes en commun.

Exemples de biens et services à annoncer :

À offrir :

-Les livres d’écoles que vous n’ouvrirez plus jamais!

-Ce vieux téléphone ou cet ancien Ipod que vous avez remplacé par un plus performant

-Des services de graphisme, de correction ou de traduction de textes

À demander :

-Une paire de patins ou des skis pour profiter de l’hiver qui arrive

-De beaux habits à mettre lors du Vins et fromages ou du Bal des finissants

-Des services de photographie pour avoir une belle photo sur votre profil Linkedin

Exemples d'avantages pour les étudiants

- Gagnez du temps

Nul besoin de chercher longtemps et quotidiennement ce que vous désirez avoir sur tous les sites de petites annonces; grâce au système de jumelages automatiques, vous recevrez une notification lorsque quelqu’un annoncera ce qu’il vous faut.

- Assurez la durée de votre annonce

Lorsque vous publiez une annonce de vêtements par exemple, celle-ci ne se perdra pas dans les archives de la page comme sur les groupes d’échange Facebook. Vous n’aurez pas à payer non plus pour que votre publication soit vue par les bonnes personnes. Aucune date d'expiration. 

- Économisez :

Procurez-vous ce que vous aviez l’intention d’acheter sans débourser un sou grâce à ce qui demeure inutilisé chez vous.

Wappiti est un projet émergent. La plateforme est en ligne depuis un mois seulement!

Pour s’inscrire, c’est ici.

 

Les 10 leçons à retenir du Réseautage

Jeudi soir dernier, au deuxième étage du Pourvoyeur, une soixantaine d’étudiants en Communication ainsi qu’une dizaine de professionnels se sont réunis pour échanger : des paroles, des conseils et des cartes d’affaires! Voici les 10 leçons à retenir de la soirée.

Le président de l'AÉCUM, Jérémy Pratz, adore les réseautages!

Le président de l'AÉCUM, Jérémy Pratz, adore les réseautages!

Leçon numéro 1 de ce plus récent réseautage organisé par l’AÉCUM? Les professionnels aiment les étudiants qui VEULENT un stage et qui n'ont pas peur de le dire. « Voici mon nom. Quel est le vôtre? Que faites-vous dans le cadre de votre travail? Cherchez-vous des stagiaires? Avez-vous une carte d’affaires? » Voilà. Simple et efficace.

Leçon numéro 2. Il faut être sur LinkedIn. C’est essentiel même pour des étudiants au baccalauréat. On est en 2015, presque en 2016! Il faut maîtriser LE réseau.

Les leçons 3, 4 et 5 nous seront offertes par trois conférenciers qui ont pris la parole durant le réseautage. Ce sont les merveilleux et extraordinaires (on veut les revoir) :

-Alain Bidjerano, directeur des communications interactives chez Radio-Canada.

-Marie-Chantal Pelletier, consultante en communication et rédactrice à la pige.

-Julie Bourbonnière, directrice du marketing et des communications chez Moisson Montréal.

Leçon numéro 3. Mme Bourbonnière croit que la clé en Communication se situe au niveau des connaissances générales. Il faut s’intéresser à tout. Autant à la politique qu’au divertissement, et donc au nom de l’animatrice du Banquier… une possible question d’entrevue!

Leçon numéro 4. Mme Pelletier a, quant à elle, insisté sur l’importance d’être humble. En tout temps. En stage, nous avons le privilège de nous joindre à une équipe déjà en place et complètement fonctionnelle. On connait Marshall McLuhan. Wow! Big deal. Nos maitres de stage, eux, connaissent leur organisation.

Leçon numéro 5. M. Bidjerano nous encourage fortement à ne pas nous lancer sur la première opportunité qui se présente. Il faut choisir des projets dans lesquels on croit. Sinon, le temps sera long. Très long.

Leçon numéro 6. Envisager de travailler pour des organismes est une bonne idée. Ils ont des plus petites équipes et ils te veulent vraiment!

Leçon numéro 7. C’est normal de ne pas tout savoir. Mais il faut travailler fort pour ne pas le montrer. On peut admettre nos connaissances imparfaites, tant qu’on s’engage à ce qu’elles deviennent de plus en plus… parfaites. C’est peut-être une bonne idée aussi d’apprendre à faire un plan de communication pendant ses études…

Leçon numéro 8. Entretenir de bonnes relations avec Frédéric Truax est un bon début. Comment résister à ce sourire?

Leçon numéro 9. « Le plus intelligent se trouvera toujours une place. » Êtes-vous rassuré?

Leçon numéro 10. Ce n’est pas une bonne idée de prendre une photo avec un flash ultra fort au tout début d’une conférence.

Party de mi-session

Dimanche 18 octobre 2015. 21 h 30. Fitzroy. 551, Mont-Royal Est (à même pas une minute du métro, on aime ça!) La soirée commence lentement. Les premiers étudiants arrivent chics à une fête mondaine. Quatre associations sont présentes : l’AÉSPÉIUM, l’AÉÉPUM, l’AÉÉSÉUM (bref, Sciences politiques, Économie, et Économie politique) ainsi que l’AÉCUM! Ouais, j’aime notre nom d’association en Communication. Il est court et concis, la classe quoi.

Au début, on se dévisage. On reste avec nos amis si on en a. On reste avec notre programme aussi, question de se rassurer. La salle est grande, tellement grande que ça peut faire peur un peu quand même. Alors, pour se mettre à l’aise, on met à profit nos coupons reçus en début de soirée, qui nous permettent de prendre, pas un, mais bien deux coups! Des coups originaux, en plus, et pas seulement de la bière (vodka-canneberge, svp!).

On se détend, on rit. Certains vont jouer au baby-foot pour 1 $. D’autres s’essaient au billard pour 5 $... Et finalement, il y a ceux qui se contentent de parler. Mais, plus la soirée avance… plus les langues se délient, plus les sourires apparaissent et plus les portes-monnaies s’amincissent…

Lundi 19 octobre 2015. 2 h du matin. Journée des élections fédérales. La déchéance. Tout le monde danse. « Tu es dans quel programme? » n’est plus une question pertinente. La question devient plutôt : « On peut avoir une photo? », pour mon plus grand plaisir de photographe.

Quant au thème de la soirée, parce que oui il y avait un thème (les gens ne se sont pas bien habillés pour rien!), le casino, et bien disons qu’il y avait des tables pour jouer au poker. Par contre, je n’ai pas vu beaucoup de gens y jouer, on était plus occupé à faire la fête. Et c’est très bien comme ça.

En terminant, merci à Valeria Saavedra, qui a été photographe ce soir-là avec moi pour le COMMEDIA.

On se revoit bientôt dans un autre événement!

Le Jardin des lumières

Le vendredi 9 octobre 2015, l’Association des Étudiants en Communication de l’Université de Montréal a organisé une sortie au « Jardin des lumières » du Jardin botanique. Magie, lumières, rires et chansons. Un ensemble qui nous a permis de passer un moment inoubliable. Petits souvenirs de ce moment haut en couleur.

Pour Caroline Streuli, coordinatrice à la vie étudiante senior, « le but de cette rencontre était d’organiser un événement qui diffère des soirées habituelles ». En effet, le but de cet événement était de rapprocher les personnes. Les jardins de lumière étaient essentiellement constitués de décorations asiatiques. Dragons, maisons chinoises, tatamis, origamis... Tout était en place pour nous permettre de nous évader de notre train-train quotidien et de nous émerveiller devant une culture connue, mais toujours aussi attractive.

Les effets de lumière nous ont permis de voir la culture asiatique sous un autre angle. Tout comme les musiques envoûtantes, qui rappellent le très célèbre long métrage d’Ang Lee « Tigre et Dragon ».

Mais est-ce que la visite du jardin des lumières est le seul événement culturel organisé par l’AECUM?

« Laurie-Ève, qui est CVE junior, et moi prévoyons organiser une sortie au Planétarium ou encore au Biodôme. Je pense que ça peut être des événements intéressants pour les étudiants en communication », d’après Caroline Streuli.

En attendant l’article et les photos du party de mi-session, voici une petite vidéo du jardin des lumières.