Mythes et légendes urbaines de l'UdeM

L’Université de Montréal a été fondée en 1878, c’est-à-dire il y a exactement 140 ans. Cet endroit a connu son lot d’histoires et a été la proie d’innombrables légendes urbaines toutes plus bizarres les unes que les autres. C’est pourquoi cet article relate six mythes et légendes de l’UdeM. Que ces mythes et ces légendes soient vrais ou non, c’est à vous d’en juger:

Crédit: Bobthune

Crédit: Bobthune

 

Un Minotaure dans le pavillon Roger-Gaudry

  • Cette créature mi-homme et mi-taureau est connue principalement dans les écrits de la mythologie grecque. Cependant, plusieurs étudiants et étudiantes auraient juré avoir aperçu ce monstre dans le pavillon Roger-Gaudry. Avec des escaliers sans issues et des couloirs ne menant nulle part, il est possible que ce monstre s’y retrouve. Les témoignages divergent, mais la plupart disent l’avoir aperçu au deuxième étage, là où il y a plusieurs recoins sinueux et où il est facile de se cacher. Quoi qu’il en soit, pour chaque personne qui se rend dans le labyrinthe du pavillon Roger-Gaudry, il est conseillé de s’équiper d’une pelote de fil qui vous permettra de revenir sur votre point de départ si vous tombez face à face avec le Minotaure qui risque de vous dévorer vivant.

 

Une bombe atomique dans l'Université

  • Plusieurs personnes en ont parlé au fil du temps, mais ce n’est que depuis quelques années que cette légende a été confirmée : l’UdeM a bel et bien participé au projet Manhattan (le projet qui a mené vers la production de la première bombe atomique durant la Seconde Guerre mondiale). En effet, selon un article paru dans Le Devoir, l’Université a accueilli en 1943 un laboratoire secret de physique nucléaire dans l’aile ouest du pavillon Roger-Gaudry. Intitulé le « Laboratoire de Montréal », ce laboratoire de recherche avait comme mission de servir les recherches reliées au projet Manhattan. Cependant, l’année suivante, l’équipe qui œuvrait dans ce laboratoire a disparu. Elle a été redécouverte dans un autre laboratoire en Ontario en 1944.

 

Un sort magique dans le tunnel de la rampe

  • Suite à la mort tragique d’un travailleur en février 2016, le tunnel de la rampe a dû être fermé indéfiniment. Bien que l’UdeM ait sans cesse repoussé la date de réouverture, plusieurs rumeurs ont commencé à circuler sur les raisons qui ont poussé l’Université à le rouvrir en décembre 2017 sous le nom de « tunnel de la montagne ». La rumeur la plus répandue serait qu’un sort magique, ou encore de la magie noire digne de l’univers d’Harry Potter, ait empêché la construction et l’ouverture de cette rampe dans les temps. C’est à partir de ce moment que serait née la légende de la rampe. De plus, ce serait l’explication la plus logique si on considère que le palais de Cléopâtre a été construit en trois mois, alors que la rampe a pris près de deux ans avant sa réouverture.

 

Un portail vers une autre dimension dans Jean-Brillant

  • Si vous prenez les escaliers les plus proches de l’entrée principale du pavillon 3200 Jean-Brillant, vous remarquez qu’entre le deuxième et le troisième étage, il y a un autre étage. À cet étage, il y a une porte sur laquelle on y retrouve l’indication « mezzanine ». Mais en réalité, selon la légende, cette porte mènerait vers une autre dimension. Peu de personnes y sont entrées et encore moins en sont revenues. Parmi les témoignages recueillis des gens qui sont revenus intacts de ce mystérieux endroit, il y aurait eu, à un moment, diverses rencontres avec des personnes jouant à des jeux tels que « Dead of Winter », « Pandemic » et « Magic Maze ». Il y aurait également eu des ateliers de cuisine et une soirée potluck. Bref, le mystère reste entier!

 

Le pavillon Marie-Victorin était un hôpital psychiatrique?

  • Plusieurs personnes croient que le pavillon Marie-Victorin était autrefois un hôpital psychiatrique, probablement dû à sa structure où il est facile de se perdre. En réalité, l’immeuble était à l’origine l’Institut Jésus-Marie, construit pour répondre aux besoins des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM). Donc, avant le rachat de l’immeuble par l’UdeM, ce bâtiment avait un caractère religieux et non psychiatrique. Cependant, des étudiants et des étudiantes en biologie et en psychologie auraient constaté des phénomènes surnaturels dans leur local d’association étudiante respectif. Il est toutefois possible qu’une sœur hante le pavillon, sans qu’on ne connaisse les raisons de sa présence. Des années plus tard, nul ne sait ce que cet esprit veut réellement.

 

Le vampire de communication

  • Cette légende prend ses racines selon des rumeurs propagées parmi les étudiants et les étudiantes du département de communication. En effet, la légende voudrait qu’une personne soit en réalité un vampire qui viendrait, à chaque année, mordre un étudiant ou une étudiante dans une de leurs soirées 4 à 7 (dans le Cafcom ou à La Maisonnée), pour le transformer en vampire. Personne ne sait de quel sexe est le vampire, ni s’il ou elle est en communication ou en communication et politique. Nul ne sait également si ce vampire est toujours aux études ou a gradué. Par contre, plusieurs anciens étudiants et anciennes étudiantes viennent souvent faire leurs tours dans les diverses soirées, donc il est possible que le vampire se terre parmi ces personnes en ce moment.
Crédit: Plus fort

Crédit: Plus fort

Merci à Marc-André Bergevin et à Lausanne Côté-Pouliot pour leurs contributions à cet article.